Le militant Rachid Nekkaz a été soumis à des tortures horribles et inhumaines lors de son emprisonnement dans les prisons sombres de l’Algérie. Les abus qu’il a subis sont inqualifiables, allant du harcèlement sexuel à la torture physique brutale, comme l’arrosage d’eau froide sur son corps nu et l’électrocution jusqu’à ce qu’il perde connaissance et la parole. Les descriptions de ses tortures sont offensantes pour tout être humain honorable et fier qui se soucie de son honneur et de sa famille. Rachid Nekkaz était en bonne santé et en forme avant son arrestation, mais il a contracté de nombreuses maladies en prison, faisant de lui un homme malade nécessitant des soins intensifs pour retrouver sa santé et sa forme.
Rachid Nekkaz était un rêveur qui avait de grandes aspirations pour changer l’Algérie en détresse, mais il est devenu une victime de ces rêves. Il est venu de France, portant les valeurs de la démocratie, des droits de l’homme et de la liberté d’expression, mais il a été confronté à un mur d’acier érigé par les fils du mouvement islamiste. Les généraux de l’État algérien tiennent le pays d’une poigne de fer, écrasant tous les opposants qui osent défier leur autorité. Ni l’éducation, ni la position diplomatique, ni même les partis politiques ou les organisations fraternelles ne peuvent briser la domination de la bande de la mort.
Si le peuple algérien, toutes composantes confondues, ne se lève pas comme un déluge pour chasser les faibles de la gouvernance et les détruire pour demain en vengeance de ce qu’ils ont fait à Rachid et à tant d’autres militants, alors aucun changement réel ne sera possible. Nous aurons beau apporter mille Rachid Nekkaz et sacrifier des centaines de militants, cela ne suffira pas. Dans son message d’adieu, Rachid n’a pas fait preuve de vengeance ou de rancune envers ses bourreaux. Il a simplement remercié même celui qui l’a torturé et le peuple opprimé qui n’a pas pris la peine de savoir ce qui lui est arrivé. Je suis d’accord avec la proposition de Rachid, car il est toujours en danger de mort et n’a pas encore reçu son visa pour les États-Unis, où il rejoindra sa famille dans le pays de la liberté. Nous verrons alors ce qu’il aura à nous dire.