Corruption : La cour d’Alger réclame de lourdes peines contre les accusés dans l’affaire de « Sonatrach ».

La cour d’Alger a prononcé de lourdes peines allant de trois à douze ans de prison ferme à l’encontre des accusés dans l’affaire de « Sonatrach ».
En effet, le procureur général de la chambre pénale de la Cour d’Alger a réclamé mardi 11 avril une peine de 10 années de réclusion criminelle à l’encontre de l’ancien ministre de l’Energie, Noureddine Bouterfa et 12 ans de prion contre l’ancien ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, en plus d’une amende d’un million de dinars pour chacun.
Pour les deux anciens PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour et Mohamed Meziane , poursuivis également pour des faits de corruption, la même instance judiciaire a demandé l’encontre des deux accusés une peine de douze ans de prison ferme, alors qu’une peine de 05 ans de prison ferme a été requise contre Abdelhamid Zerguine.
Dans le cadre de la même affaire, le procureur de la République a prononcé une peine de 8ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de dinars à l’encontre de l’ancien adjoint du PDG de Sonatrach, Boumediene Belkacem.
Les deux anciens ministres, Mohamed Bedjaoui et Chakib Khellil, actuellement en fuite à l’étranger, sont aussi poursuivis dans cette affaire et font l’objet d’un mandat d’arrêt international.
Des peines allaient de 3 à 6 ans de prison, avec la confiscation de tous les objets saisis ont été prononcées par le représentant du ministère public contre le reste des accusés, tandis que les 5 entreprises importantes ont écopé d’une amende de 5 millions de dinars algériens.
Les mis en cause dans l’affaire dite « Sonatrach 3 » sont poursuivis pour « dilapidation de deniers publics » et « conclusion illégale de machés » par l’intermédiaire de l’entreprise BRC (Brown and Root Condor), filiale de Sonatrach créée avec la compagnie américaine de services pétroliers Halliburton), et dont Abdelmoumen Ould Kaddour et Mohamed Meziane étaient les PDG.
Pour rappel, le pôle économique et financier du tribunal de première instance de Sidi M’hamed avait prononcé en janvier 2023 des peines allant jusqu’à 20 ans de prison et l’acquittement à l’encontre de certains accusés.