Le peuple algérien est frappé par une série de chocs qui ne font que renforcer leur sentiment de déshonneur et de misère. En particulier, pendant le mois sacré de Ramadan, l’honneur des femmes algériennes est attaqué et la réputation des citoyens respectables est mise en jeu. Dans l’ère des généraux, nos filles sont devenues de simples marchandises bon marché vendues sur les marchés de la prostitution internationale, en particulier en France. Les stupéfiants produits localement sont devenus notre plus grand ambassadeur auprès des pays amis et ennemis du monde.
Dans ce contexte, les autorités de la wilaya d’Alger ont réussi à arrêter une femme qui se livrait au commerce du sexe de luxe. Elle offrait ses services sexuels à des hommes d’affaires et à de hauts gradés de l’armée, ainsi qu’à des clients locaux et étrangers, tels que des diplomates du Golfe et d’Europe. Elle a mis en place un réseau de prostitution internationale avec l’aide de son mari émigré et résident en Thaïlande, qui lui envoie mensuellement des centaines de contrats de travail fictifs pour des jeunes gens et des jeunes filles qui ont préféré le gain rapide à l’honnête travail. Beaucoup de ces jeunes savent à l’avance qu’ils travailleront dans la prostitution et la débauche sexuelle, et qu’ils devront payer un montant de 100 000 dinars pour obtenir le contrat et le visa. Ils ont choisi de se prostituer plutôt que de gagner leur vie honnêtement, reproduisant ainsi les actes de la communauté de Loth, et restant des esclaves dans le pays des généraux.
Mais cela ne s’arrête pas là. Tous ceux qui veulent voyager en Thaïlande pour travailler dans la prostitution doivent apporter avec eux une quantité considérable de drogues locales, qui passent par l’aéroport d’Alger sous l’égide des généraux et grâce à une planification préalable effectuée dans les bureaux de Chengriha, où ils sont étiquetés comme calmants selon une prescription médicale. Les généraux ont ainsi établi leur propre triangle sacré de la prostitution, de la drogue et de l’armée, laissant le peuple soumis à leur volonté, dans un état de mutisme total.