Le scénario de tuer le peuple opprimé continue sans fin, et des centaines de citoyens perdent encore leur vie sur les côtes algériennes, abattus par les balles réelles des gardes-côtes sans pitié ni compassion. Même si les migrants réussissent à échapper au massacre des gardes-côtes, les vagues violentes et les rochers sur l’autre rive les emportent, transformant leur rêve de fuir l’oppression des généraux, la faim, la privation, la pauvreté et l’ignorance en un cauchemar mortel.
Ils arrivent en Europe en tant que cadavres après avoir été arrachés par des tirs de gardes de Tebboune, ou par des rochers ou des vagues déchaînées qui ont déchiré leur bateau en caoutchouc, noyant ces citoyens malheureux en haute mer. Ils sont devenus les martyrs des files d’attente, de la faim et de la pauvreté en Algérie nouvelle, où les conditions de vie seraient meilleures qu’en Europe ou dans le Golfe, selon le président Tebboune.
Les unités de gardes-côtes au port de Ténès dans la province de Chlef ont intercepté une tentative de migration clandestine de citoyens qui ont décidé de risquer leur vie plutôt que de vivre dans l’oppression des généraux qui règnent sur le peuple opprimé. Les militaires ont ouvert le feu, touchant mortellement un homme de 70 ans et un mineur de 15 ans, qui ont perdu leur vie sur le coup. Une femme célibataire a été gravement blessée au thorax, perdant conscience, tandis que certains des migrants se sont jetés dans la mer pour tenter de rejoindre la rive européenne en nageant, tandis que d’autres ont été choqués par l’horreur de la scène.
Le sang du vieil homme et du mineur coule, tandis que les gardes-côtes tirent et profèrent les pires injures contre Dieu, l’honneur et la dignité humaine. Les âmes des Algériens sont massacrées sur terre, en mer, dans les airs et partout ailleurs, sans que nous ayons de compensation pour cela.
Les vies des citoyens algériens ne valent pas le prix d’une balle qui les tue, dans la coutume des généraux. Le massacre actuel des migrants est un exemple concret de la situation difficile des opposants honnêtes à l’intérieur et à l’extérieur du pays, sans oublier la période noire des années 90, où plus d’un quart de million de citoyens ont été tués simplement pour avoir renversé le premier gouvernement légitime du pays. Ces jours-ci, nous ne pouvons que prier le Tout-Puissant qu’il nous envoie une inondation qui nous submerge, comme il a submergé les Pharaons.