L’Arabie saoudite et États-Unis : les parties soudanaises doivent respecter le cessez-le-feu

Critiquant la violation de l’accord de cessez-le-feu de Djeddah par les parties en conflit au Soudan, l’Arabie saoudite et les États-Unis ont exigé qu’ils respectent leurs engagements.
Le ministère saoudien des Affaires étrangères a rapporté que Washington et Riyad avaient informé les parties en conflit au Soudan que l’accord de Djeddah était violé.
Dans une déclaration ultérieure, l’Arabie saoudite et les États-Unis ont appelé l’armée soudanaise et les forces de réaction rapide à adhérer à l’accord de cesser-le-feu. Les deux pays ont également annoncéla formation d’un mécanisme de surveillance de la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu et annoncé que cette équipe sera composée de représentants des deux parties, ainsi que de représentants des États-Unis et de l’Arabie saoudite.
Pendant ce temps, le cabinet saoudien a tenu une réunion présidée par le roi Salman bin Abdulaziz Al Saud, et a discuté des négociations entre les parties soudanaises dans la ville de Jeddah et des accords entre elles.
La déclaration du Conseil des ministres saoudien a déclaré : Riyad se félicite de la signature de l’accord de cessez-le-feu temporaire par les parties en conflit au Soudan, et nous espérons que les pourparlers de Djeddah aboutiront à un accord de cessez-le-feu durable.
À cet égard, Anthony Blinken a également déclaré dans un message aux Soudanais : si l’accord de cessez-le-feu est violé, nous en serons informés et nous punirons les contrevenants par des sanctions et d’autres moyens.
S’adressant aux civils au Soudan, Blinken a souligné : seul un gouvernement civil peut établir la stabilité et la sécurité au Soudan, et l’armée doit quitter le pouvoir.
Pendant ce temps, Matthew Miller, le porte-parole du département d’État américain, a également déclaré à propos des rapports et des nouvelles publiés sur la violation de l’accord de cessez-le-feu au Soudan : Oui, nous avons également entendu ces nouvelles et les responsables du mécanisme de surveillance de l’accord enquêtent la véracité de ces nouvelles.
Ces déclarations ont été faites alors qu’après la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu de sept jours lundi, des sources ont fait état de nouveaux affrontements dans différentes régions du Soudan.
À cet égard, des sources bien informées à Khartoum, la capitale du Soudan, ont annoncé que le bruit des coups de feu et des attaques de combattants pouvait être entendu dans différents quartiers de la capitale.
A ce propos, un habitant de la ville de Khartoum a annoncé dans un entretien: « Le bruit du canon se fait entendre de manière dispersée ; Cependant, l’intensité des conflits a diminué.
Un cessez-le-feu au Soudan, basé sur l’accord de Jeddah entre l’armée et la Force de réaction rapide, est entré en vigueur lundi soir, et les États-Unis ont souligné que l’accord serait soumis pour la première fois à une surveillance internationale.
Ce cessez-le-feu peut être prolongé de sept jours. Les deux parties ont annoncé leur engagement envers les médiateurs saoudiens et américains à ne pas réaliser de gains militaires.
Le conflit entre les forces armées du Soudan et les forces de réaction rapide dirigées par Mohammad Hamdan Daghlo « Hamidati » a commencé le 15 avril après un désaccord sur les projets d’intégration de la « réaction rapide » dans l’armée et une dispute sur le pouvoir, et a entraîné des centaines de morts et de blessés à ce jour.