Le lancement du satellite de reconnaissance militaire nord-coréen a échoué mercredi matin et se terminant par un crash en mer
La fusée nommée « Cheolima-1 » transportant le nouveau satellite a rencontré des problèmes dès le démarrage de son moteur à deux étages,
Cette action était la sixième tentative de la Corée du Nord de lancer un satellite dans l’espace. Pyongyang a lancé un satellite pour la première fois en 2016.
L’état-major interarmées sud-coréen a confirmé que le satellite nord-coréen était tombé à la mer et a annoncé que les responsables de Séoul et des États-Unis analysaient davantage ce lancement.
La Corée du Nord avait précédemment annoncé que du 31 mai (10 juin) au 11 juin (21 juin), elle lancerait son premier satellite de surveillance militaire pour surveiller les activités des États-Unis.
L’agence de presse centrale de Corée du Nord (KCNA) a cité Ri Pyong-chul, vice-président de la Commission militaire centrale du parti au pouvoir du pays, disant mardi : « Le satellite de surveillance militaire n° 1 ainsi que divers instruments de détection doivent être testés à nouveau pour le suivi et la surveillance en temps réel. » Il est nécessaire de répondre aux actions militaires dangereuses des États-Unis et de leurs forces fantoches ».
Au cours du mois de mai, le dirigeant nord-coréen, Kim Jong Un, a effectué une inspection du premier satellite de surveillance militaire du pays alors qu’il était en phase de préparation pour le lancement. Après avoir évalué les préparatifs, Kim Jong Un a donné son approbation et a donné le feu vert pour que le lancement prévu se poursuive. Cette décision reflète l’engagement de la Corée du Nord à poursuivre ses efforts dans le domaine spatial et à renforcer ses capacités de surveillance militaire.