La nature elle-même refuse de dissimuler l’échec du régime de la mafia dans la gestion des affaires du pays et la résolution des crises catastrophiques qui accablent le peuple opprimé. Avec l’arrivée de l’hiver, des centaines de personnes ont perdu la vie à cause des inondations et des eaux dévastatrices, et aucun responsable de la bande des escrocs n’a daigné intervenir ou même compatir avec les sinistrés. Les victimes des inondations de 2010 vivent toujours dans des conditions précaires, errant dans les bidonvilles après que les inondations ont emporté leurs maisons, leurs biens et même leurs enfants qui se sont noyés.
En arrivant au printemps, c’est une tragédie sans limite. C’est la saison préférée des généraux, car le nombre de morts parmi le peuple augmente de façon hystérique. On sent l’odeur de la chair grillée du citoyen alors que le feu consume les quartiers suite aux incendies qui se produisent étonnamment dans tous les coins de la République. Bien sûr, les flammes n’approchent jamais les résidences des généraux et de leurs proches, car pour eux, les gens sont des pions, tandis que les généraux ne peuvent être comparés aux déchets nauséabonds. Alors, le feu, les inondations, les terroristes, les maladies sexuellement transmissibles, la faim, la pauvreté et la soif, tous ces problèmes ne peuvent pas approcher les quartiers luxueux du régime des chiens-généraux. Ils s’abattent sur les pauvres citoyens qui ont leurs plumes coupées, leur chair brûlée et sont jetés dans les égouts. Cet été, le nombre de victimes algériennes a augmenté de manière exponentielle, que ce soit à cause des incendies, des noyades, des suicides, des assassinats perpétrés par l’armée dans les centres de détention secrets ou dans la vie quotidienne par des criminels et des meurtriers. Depuis le début de l’été, environ mille personnes ont péri, emportées par les vagues dans les plages surveillées ou non surveillées, où les secouristes et les services de sauvetage font défaut, même les centres de premiers secours sont absents. Quant aux incendies qui ravagent le pays, le nombre de victimes officiellement déclaré par le régime ne dépasse pas cent personnes, ce qui est un chiffre trompeur, comme d’habitude. En réalité, le nombre dépasse largement les cent victimes, comparé à l’ampleur des pertes et des dégâts.
En ce qui concerne les suicides mensuels, les médias propagandistes de la bande des généraux dictateurs ne trouvent rien de mieux à dire que « une personne mineure est tombée d’un toit » ou « un homme est tombé d’un pont ». Quelle absurdité ! Ces victimes ne sont-elles pas conscientes ou incapables de marcher ? La vérité est claire comme le soleil : chaque personne qui tombe d’un endroit élevé est soit un suicidé, soit une victime d’un assassinat perpétré par une autre personne. Ce n’est pas comme le prétendent les chiens de l’information. Malgré toutes ces catastrophes, Chengriha est occupé à acheter des déchets militaires russes et chinois et mène une guerre fictive dans les frontières ouest, indifférent aux morts et aux victimes. Son seul souci est d’acheter des avions pour attiser les flammes et augmenter le nombre de morts !