Le commandant de l’armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan a déclaré que son pays faisait face au plus grand complot de son histoire. Mais les forces armées vont bientôt vaincre cette conspiration.
Abdel Fattah al-Burhan, a déclaré : Le Soudan fait face à la plus grande conspiration de son histoire par les forces de réaction rapide.
Il a ajouté : Hamidti (commandant des forces de réaction rapide) et ses associés ont falsifié les faits, commis des crimes de guerre et ne recherchent pas la démocratie, et nous célébrerons bientôt l’élimination de cette rébellion barbare.
Les forces armées soudanaises resteront des forces professionnelles qui soutiennent le peuple dans un pays légal et libre.
Le général Abdel Fattah al-Burhan Le commandant de l’armée soudanaise a également souligné : les forces de réaction rapide ont utilisé la glorieuse révolution de la nation soudanaise pour mettre en œuvre le projet du commandant de la milice, qui est basé sur la propagation du chaos.
Al-Barhan a poursuivi : Nous n’imaginions pas que la main de la trahison se lèverait du côté du commandement de la réaction rapide et que la soif de pouvoir le dominerait au point de nous imposer la guerre.
Il a également souligné : « Nous sommes tenus d’entrer en guerre pour défendre la sécurité et la dignité de la nation soudanaise, et cette guerre a eu lieu après que nous ayons utilisé tous les moyens pour l’empêcher ».
Al-Barhan a ajouté : Nous atteindrons l’État de droit et la démocratie après nous être mis d’accord sur une formule politique équitable qui conduira le pays à l’étape des élections.
Depuis le 15 avril, des affrontements violents généralisés opposent les forces de l’armée soudanaise dirigées par Abdel Fattah al-Burhan et les forces de réaction rapide dirigées par Mohammed Hamdan Daghlo dit « Hamidati » pour le pouvoir à Khartoum et sa banlieue ainsi que dans le Darfour occidental et certains d’autres régions du pays en flux
Malgré l’annonce de plusieurs étapes de cessez-le-feu et les efforts des parties régionales et internationales, menées par l’Arabie saoudite et les États-Unis, ce conflit est toujours en cours et entre dans son cinquième mois.