Des chiffres alarmants présentés quotidiennement par les services de protection civile en Algérie concernant les victimes sur les routes, les plages et les étendues d’eau pendant la saison estivale ont atteint un niveau de préoccupation qui nécessite un débat à la fois institutionnel et sociétal pour examiner les causes et établir des mesures de prévention en vue de protéger les vies humaines. Cela nous pousse à remettre en question la crédibilité de nos responsables et de notre chef, « Musaylama al-kadhdhâb », quant à la sincérité de leurs promesses et de leurs déclarations concernant la garantie de la sécurité des citoyens, la fourniture de bien-être, de prospérité et de sécurité au peuple algérien.
Même si nous croyons fermement que la mort est inéluctable et survient en son temps prédestiné, de nombreux accidents récurrents au cours des dernières années qui ont coûté la vie à des Algériens nécessitent une attention particulière. La question doit être étudiée sur le plan sociopsychologique. Il n’est plus compréhensible, voire acceptable, que la mort des Algériens soit devenue une norme durant la saison hivernale à cause des accidents de fuite de gaz provenant des chauffages, suivie par la tragédie annuelle de milliers de décès dans les carnages routiers tout au long de l’année. Avec l’arrivée de l’été, la période de vacances et de détente, les noyades tragiques surgissent sans merci, dérobant la quiétude des âmes et des corps pendant les congés. Même nos joies sociales, familiales et nationales, dont les mariages et les célébrations sportives et culturelles, ne sont pas à l’abri des victimes. Des vies sont perdues à cause d’accidents causés par des comportements imprudents, que ce soit par des tirs accidentels ou des actes de témérité sur les routes, voire même lors des attroupements aux entrées.
Il est vrai qu’il existe toute une série de raisons objectives et matérielles derrière ces tragédies, souvent liées à des véhicules défectueux et frauduleux, des routes en mauvais état, ainsi que des lacunes au niveau de la régulation et de la supervision, sans oublier les déficiences régionales et locales en matière de développement fondamental. Cependant, la responsabilité la plus importante repose sur les épaules de la clique de généraux qui dirigent le pays et les citoyens d’une manière qui ne plaît pas à Dieu. Leur seule préoccupation est de jouir de nos richesses et de les gaspiller pour satisfaire les caprices dépravés de leurs enfants et de leur entourage disséminé dans le pays tel un fléau. Ils achètent des déchets du camp communiste et arment les mouvements séparatistes à travers l’Afrique, semant la discorde entre les peuples et perturbant la stabilité de la région pour des motifs connus d’eux seuls, semblables aux intentions diaboliques de Démon. Quant à Musaylama al-kadhdhâb, il semblerait que la mort quotidienne d’un citoyen algérien soit l’objectif que la clique de généraux souhaite et planifie…