Une étape sans précédent a été franchie dans le paysage politique libyen avec la récente rencontre à Benghazi entre le chef du Conseil présidentiel, le président du parlement et le commandant de l’armée nationale. Cette réunion marque la première du genre, réunissant ces trois leaders éminents dans la ville de Benghazi pour discuter des développements actuels du processus politique en cours.
Mohammad Al-Manfi, à la tête du Conseil présidentiel libyen, s’est retrouvé en compagnie d’Aqila Saleh, président du Parlement, et de Khalifa Haftar, commandant de l’armée « nationale » libyenne. Ils ont affirmé unanimement la nécessité d’une participation exclusive à toutes les commissions et négociations d’envergure nationale, renforçant ainsi leur engagement envers l’unité de leur nation.
Parmi les points majeurs de l’accord émanant de cette rencontre historique, la nécessité pour le parlement de prendre des mesures décisives en matière de législation électorale a été soulignée. Les trois dirigeants ont également tenu à exprimer leur appréciation envers le rôle de l’envoyé spécial de l’ONU en Libye, Abdallah Patili. Celui-ci a soutenu activement les accords locaux visant à mettre en place des élections présidentielles et législatives.
Après le retour à Tripoli, Mohammad Al-Manfi a immédiatement partagé les résultats de cette réunion avec le chef du Conseil suprême et le Premier ministre du gouvernement intérimaire. De même, lors d’un appel téléphonique avec Abdullah Patili, il a fait part des conclusions et des avancées significatives issues de la rencontre de Benghazi.
L’enthousiasme et la coordination d’Al-Manfi avec la délégation de l’ONU en Libye ont été salués par Abdullah Patili. Ce dernier a exprimé son soutien continu envers les Libyens dans leurs efforts collectifs pour aboutir à un accord global impliquant toutes les parties du pays. La tenue d’élections inclusives, véritable aspiration nationale, est ainsi au centre des objectifs partagés par ces dirigeants déterminés.