Le président de la République a prononcé, mardi soir, un discours lors des travaux de la 78e Assemblée générale des Nations Unies, qui se tiennent actuellement à New York, aux États-Unis.
Dans son allocution lors des travaux de la 78e session de l’Assemblée générale (AG) de l’ONU, le Président Tebboune a rappelé que l’Algérie avait milité, il y a 50 ans, depuis la tribune onusienne, « pour pallier les dysfonctionnements qui caractérisent l’actuel ordre mondial », tout en plaidant un nouvel ordre mondial assurant l’égalité et la coopération entre nations, formant le vœu de voir un monde où règnent sécurité, prospérité et essor pour les populations du monde sous la bannière de l’Organisation des Nations Unies (ONU).
Dans son discours, le président algérien a mis en garde contre l’augmentation des conflits et des crises dans le monde, qui ont atteint un niveau « sans précédent ».
Selon Tebboune, les relations internationales, sont passées de relations de coopération et de consensus à des conflits et des affrontements « mettant ainsi les organisations et les institutions internationales à l’épreuve dans un contexte mondial marqué par une urgence multidimensionnelle ».
Dans l’enceinte du siège de l’Organisation des Nations unies à New-York, le président Tebboune a appelé, à organiser une Assemblée générale extraordinaire, à l’issue de laquelle la Palestine serait dotée de la qualité de membre à part entière de l’instance internationale.
A ce titre , le président a affirmé que « l’Algérie ne renoncera pas à soutenir des causes justes, notamment les deux causes, palestinienne et sahraouie, ajoutant que « la communauté internationale doit assumer ses responsabilités concernant la question palestinienne ».