Nous lisons régulièrement sur les pages de l’actualité mondiale et des organisations internationales qui exposent nos scandales, révèlent nos actions répréhensibles et mettent à nu le régime des généraux. Après le dernier rapport du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies sur la situation désastreuse des droits de l’homme en Algérie, plaçant le pays dans la liste noire des nations violant les droits de l’homme et la liberté d’expression, une organisation britannique de défense des droits de l’homme nous informe que le régime algérien est le premier financier du trafic de cocaïne et de stupéfiants en Afrique et au Moyen-Orient. Mais cela ne s’arrête pas là. Un site brésilien bien connu a classé l’Algérie comme étant en tête du classement mondial de la prostitution et de la promotion de l’homosexualité, avec en prime, le trafic d’êtres humains. Des situations véritablement alarmantes qui se déroulent dans notre pays, au point où nous en venons à avoir honte de notre appartenance à cette terre, gouvernée par les militaires qui y sèment la corruption.
Récemment, les autorités de la Gendarmerie nationale à El Tarf ont arrêté une femme âgée d’une cinquantaine d’années de la commune d’El Qala, sous des accusations de constitution d’un réseau de prostitution, d’actes de débauche non autorisés et d’autres délits liés à l’escroquerie, l’usurpation d’identité, et le trafic de mineurs. Cette femme se présentait comme une conseillère de la Cour suprême, offrant ses services à des clients désirant envoyer leurs filles mineures et leurs fils, travailler dans le commerce du sexe haut de gamme dans les pays du Golfe. Elle leur garantissait un tuteur ou un parrain dans le Golfe, ainsi que les documents nécessaires pour travailler. En échange, elle percevait des commissions substantielles pour chaque fille ou garçon quittant l’Algérie à destination du Golfe. Il s’est avéré qu’elle s’appuyait sur une équipe entière de collaborateurs administratifs pour délivrer les licences nécessaires, fournir les garanties légales, et modifier légalement les dates de naissance des mineurs. Son arrestation a eu lieu à la suite d’enquêtes minutieuses et de la surveillance de ses activités, basées sur des informations fournies par des citoyens soucieux du bien de ce pays. Cependant, il y a des craintes que son dossier ne soit classé sans suite, comme cela se produit souvent lorsque les généraux interviennent pour la libération des personnes impliquées dans des affaires de prostitution.