Les victimes, Hisham Awartani, Kinnan Abdel Hamid et Tahseen Ahmed, étudiaient dans trois universités américaines différentes. Deux d’entre eux sont actuellement en soins intensifs, tandis qu’un troisième devait être libéré dimanche.
L’école des amis de Ramallah, en Cisjordanie occupée, d’où les trois victimes sont diplômées, a exprimé sa profonde consternation dans un communiqué sur Facebook. Bien que les victimes soient en vie, leur état demeure incertain, en particulier en raison de la gravité des blessures : Hisham a été touché au dos, Tahseen à la poitrine, et Kinnan a été légèrement blessé.
Le motif de l’attaque demeure inconnu, mais le Comité américano-arabe contre la discrimination (ADC) a été contacté et a des raisons de croire que l’attaque était motivée par le fait que les trois victimes étaient arabes. Selon l’ADC, les victimes portaient un keffieh et parlaient arabe, et l’attaque a été précédée de harcèlement verbal.
Abed Ayoub, directeur de l’ADC, a déclaré que la haine était un facteur de motivation dans cette fusillade, appelant les forces de l’ordre à enquêter sur l’affaire. Les familles des victimes ont également exhorté les autorités à traiter l’incident comme un crime de haine et ont insisté sur la nécessité de traduire le tireur en justice.
L’incident survient dans un contexte de montée des sentiments anti-palestiniens aux États-Unis, avec des politiciens des deux partis soutenant la guerre israélienne à Gaza malgré les critiques croissantes concernant le nombre de morts palestiniens et les allégations de crimes de guerre.