Dans un contexte où le discours sur les dysfonctionnements sociaux prend une ampleur grandissante, la dénonciation du régime des généraux en Algérie, accusé de favoriser l’homosexualité et la prostitution, prend une tonalité particulièrement cinglante. Les critiques acerbes ne sont pas lancées à la légère, mais portent l’empreinte d’une protestation véhémente contre ce que l’on qualifie de « gang des généraux ».
Les allégations vont au-delà des simples reproches, détaillant les prétendues pratiques déviantes au sein de cette élite militaire. Les casernes militaires deviennent le théâtre d’actes de sodomie et de comportements déviants, tant entre les soldats qu’entre les gradés et leurs subalternes. Les soirées privées des généraux, où les chanteurs de musique populaire homosexuels sont conviés, deviennent le symbole d’une dépravation financée par les deniers publics.
La polémique ne se limite pas au domaine de la vie nocturne. Les décisions émanant du régime en place, relayées par le ministère de l’Éducation et de la Recherche scientifique, suscitent un tollé. La directive d’étendre les heures d’ouverture des établissements d’enseignement supérieur et secondaire jusqu’à minuit est qualifiée de « bizarre et déviante ». Cette mesure, contraire aux pratiques éducatives adoptées par des nations comme le Japon, la Chine, les États-Unis et les pays européens, est dénoncée comme une tentative de détourner l’attention de la véritable mission de l’éducation.
Le reportage souligne également les implications sociales de cette décision, la qualifiant de coercitive. L’objectif supposé n’est pas d’améliorer la qualité de l’éducation, mais plutôt de dissimuler les activités de jeunes étudiants impliqués dans la prostitution et l’homosexualité. Les horaires décalés imposés semblent servir un dessein plus sombre, cherchant à voiler les réalités obscures de la débauche sous le prétexte de la législation.
Ainsi, cette dénonciation acerbe s’inscrit dans une critique plus large du régime, soulignant des pratiques jugées répréhensibles et mettant en lumière les enjeux sociaux complexes auxquels la population algérienne est confrontée.