Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a annoncé ce dimanche qu’il se retirait de la course à l’investiture présidentielle du Parti républicain, à seulement deux jours de l’événement décisif dans le New Hampshire. Dans une vidéo, DeSantis a expliqué qu’il n’y avait « pas de chemin clair vers la victoire » et a décidé de suspendre sa campagne, reconnaissant qu’il ne pouvait pas demander à ses partisans de continuer à investir temps et ressources. Il a exprimé son soutien à son principal rival, Donald Trump, soulignant que la majorité des électeurs républicains semblent vouloir donner une nouvelle chance à l’ancien président.
« Je suis fier d’avoir tenu 100% de mes promesses, et je ne vais pas m’arrêter de le faire maintenant. Il est clair que la majorité des électeurs républicains des primaires veulent donner une nouvelle chance à Donald Trump (…). Même en cas de désaccord avec Donald Trump, sur la pandémie de coronavirus ou sur la nomination d’Anthony Fauci, Trump est supérieur à l’actuel président, Joe Biden. C’est clair », a déclaré DeSantis. Il a également réaffirmé son engagement à soutenir le candidat républicain, soulignant que le retour à l’ancien establishment républicain ou au businessisme représenté par Nikki Haley n’est pas la voie à suivre.
Avec le retrait de DeSantis, la compétition interne du parti se réduit à deux candidats : l’ancien président Donald Trump et l’ex-ambassadrice américaine à l’ONU Nikki Haley. Trump détient une confortable avance de plus de dix points sur Haley, selon les derniers sondages. La vidéo de DeSantis a été accompagnée d’une citation de Winston Churchill sur la persévérance. La compétition s’annonce serrée entre Trump et Haley, avec le « super mardi » du 5 mars comme étape décisive.