La Russie et la Chine ont vivement critiqué les États-Unis pour leurs récentes frappes aériennes en Irak et en Syrie, les accusant d’augmenter le risque d’escalade au profit des espoirs électoraux de l’administration Biden. Lors d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies, Moscou a affirmé que les attaques étaient liées à l’élection présidentielle de novembre et étaient une tentative américaine de « montrer ses muscles » pour consolider l’image « désastreuse » de l’administration Biden.
La Chine a exprimé des inquiétudes quant à l’escalade des tensions, soulignant que les actions militaires américaines attisaient les troubles dans la région. La Syrie, alliée de la Russie, a rejoint la critique en dénonçant les motivations politiques internes américaines derrière ces attaques. L’Iran a déclaré que les frappes violaient le droit international et étaient une tentative désespérée de détourner l’attention de la situation à Gaza, mettant en avant les actions agressives d’Israël soutenues par les États-Unis.
Les États-Unis ont affirmé que leurs attaques visaient des cibles liées au Corps des Gardiens de la révolution islamique d’Iran, tandis que le Yémen a également été touché par des attaques américano-britanniques en réponse aux perturbations causées par le mouvement Houthis.