Le pétrole a continué de baisser dans les transactions ce mardi, sous l’influence des inquiétudes quant au ralentissement de la demande en Chine, ce qui a persisté depuis la semaine dernière.
le prix du pétrole Brent a chuté de 0,7 %, soit 55 cents, à 81 dollars et 53 cents par baril. Le prix du pétrole West Texas Intermediate (WTI) aux États-Unis a également baissé de 0,7 %, soit 57 cents, à 77 dollars et 44 cents par baril.
Les deux indices ont connu une baisse la semaine dernière en raison des données économiques négatives de la Chine, indiquant une diminution de la demande du plus grand importateur mondial de pétrole. Le Brent a enregistré une baisse de 1,8 % et l’indice du pétrole américain a chuté de 2,5 % sur une base hebdomadaire.
Les données publiées la semaine dernière ont montré une accélération de la croissance de l’emploi aux États-Unis en février, mais la croissance du taux de chômage et l’atténuation de l’augmentation des salaires ont maintenu l’option de réduction des taux par la Réserve fédérale en juin sur la table.
La Chine a fixé la semaine dernière un objectif de croissance économique d’environ 5 % pour 2024, ce que de nombreux analystes considèrent comme ambitieux sans stimulants supplémentaires.
Les données publiées jeudi dernier ont montré une augmentation des importations de pétrole en Chine au cours des deux premiers mois de l’année par rapport à la même période de 2023, mais elles étaient inférieures aux mois précédents, indiquant une poursuite de la tendance à la baisse des achats par le plus grand acheteur mondial de pétrole.
En ce qui concerne l’offre, les membres de l’OPEP+ ont convenu lundi dernier de prolonger volontairement la réduction de la production de pétrole de 2,2 millions de barils par jour pour le deuxième trimestre, soutenus par les inquiétudes concernant la croissance mondiale et l’augmentation de la production en dehors du groupe.
Selon un rapport de Reuters, le président moldave a annoncé vendredi dernier la signature d’un accord de coopération militaire avec la France, affirmant que la Russie intensifiait ses efforts pour déstabiliser son pays, et si le président Poutine s’arrêtait en Ukraine, ce processus se poursuivrait.