Deux élus de différentes municipalités ont été assassinés ce vendredi, dans le cadre d’une vague de violences à l’approche des élections générales du 2 juin.
Noé Ramos, candidat à sa réélection à la mairie de Mante (nord-est), a été mortellement poignardé vendredi alors qu’il rencontrait des sympathisants, selon le bureau du procureur de l’État de Tamaulipas. L’attaque, perpétrée par un seul assaillant, a utilisé une arme blanche, a précisé le procureur Irving Barrios sur les réseaux sociaux. Ramos, candidat d’une coalition de centre-droit, se trouvait en tournée dans la ville pour discuter avec les habitants lorsque l’homme s’est approché et l’a attaqué avec un couteau.
Le deuxième homme politique tué dans la journée est Alberto Antonio García, candidat du parti Morena au pouvoir à la mairie de San José Independencia, dans l’État d’Oaxaca (sud), comme l’a indiqué le bureau du procureur de l’État dans un communiqué. García et son épouse, Agar Cancino, actuelle maire de la ville, étaient portés disparus depuis mercredi. Bien que Cancino ait été retrouvée vivante vendredi sur l’île de Cerro Arena, le corps sans vie de García a été découvert, a annoncé le bureau du procureur.
Ces crimes surviennent en pleine campagne électorale pour les élections générales du 2 juin, au cours desquelles 20 000 postes d’élus locaux et nationaux seront renouvelés, ainsi que l’ensemble du Congrès bicaméral. Avant les meurtres de Noé Ramos et d’Alberto Antonio García, la société de conseil Integralia avait rapporté que quinze candidats à des postes électifs locaux avaient été tués depuis le 23 septembre.