Des policiers et des soldats armés patrouillent après un incident au siège de la police à Paris, le jeudi 3 octobre 2019. Le responsable du syndicat de la police française a déclaré qu’un agresseur armé d’un couteau avait tué des policiers dans le quartier général de la police de Paris avant d’être abattu. Au moins quatre policiers français ont été tués jeudi dans un attentat au couteau dans le quartier général de la police parisienne. Le meurtrier était un fonctionnaire de la préfecture a été tué par balle dans la cour du bâtiment situé près de la cathédrale Notre-Dame.
« Les gens couraient partout, il y avait des cris partout », a déclaré Emery Siamandi, interprète qui se trouvait dans le bâtiment au moment de l’attaque.
Le procureur Rémy Heitz a confirmé qu’un officier de la police parisienne avait tué jeudi quatre de ses compagnons à coups de couteau pour des raisons encore inconnues. Bien que le principal sujet d’enquête ne soit pas le terroriste pour le moment, l’attaque a secoué une ville et un pays en alerte permanente après avoir subi de nombreuses attaques.
Les victimes sont trois hommes et une femme, tous des policiers. Ce sont trois agents et un membre du personnel administratif, a expliqué Heitz. Une autre personne a été blessée, a déclaré le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, dans des déclarations de la préfecture, dans lesquelles le président Emmanuel Macron et le Premier ministre, Édouard Philippe, se sont déplacés immédiatement vers le lieu du crime. Tous deux sont restés plusieurs heures dans les unités de police avant de poursuivre leurs ordres du jour. Elíseo a indiqué que le président était arrivé à la préfecture peu après avoir appris l’attaque pour « exprimer son soutien et sa solidarité à tout le personnel ».
On ne sait rien, du moins pour le moment, des causes de l’attaque. La presse française donne la priorité à l’hypothèse d’un conflit personnel. L’agresseur, dont l’identité n’a pas encore été dévoilée, était un fonctionnaire qui travaillait au service informatique du siège de la police parisienne depuis 2003 en tant qu’assistant administratif. a souligné Castaner. Cependant, Christophe Crépin, un collègue de l’agresseur, a déclaré qu’il était en conflit avec l’une des victimes, « son chef de service », pour le moment non officiellement confirmé.
Le procureur a annoncé l’ouverture d’une enquête pour « homicide volontaire sur un dépositaire de l’autorité publique » et pour « tentative d’homicide sur un dépositaire de l’autorité publique ».
» La femme de l’agresseur a été placée jeudi après-midi en détention préventive. « L’enquête est en cours, elle cherchera à faire la lumière sur les motivations de l’acte de l’auteur », a-t-il conclu.
L’attaque s’est produite entre 12h30 et 13h00. C’est le moment où la plupart des parisiens retournent manger ou se préparent à le faire. Toujours sur l’île de la Cité, au cœur de Paris où est érigée la cathédrale Notre-Dame, mais aussi l’ancien palais de justice – toujours en usage – et la préfecture de la police. C’est là que le drame s’est produit lorsque le policier a sorti un couteau et a sauté sur plusieurs de ses collègues pour un « voyage meurtrier » – selon les mots du ministre de l’Intérieur – allant de son bureau à la cour, où il a reçu le coup mortel.
«J’ai vu un homme avec un couteau à la main. Il a couru après un policier. Il a fait trois avertissements mais [l’agresseur] ne s’est pas arrêté et il a tiré », a déclaré un agent administratif qui a refusé de donner son nom au journal Le Parisien. D’autres témoins ont confirmé les faits. Comme l’assaillant ne s’est pas arrêté, l’agent a tiré deux fois. «J’ai vu comment l’homme est tombé. Nous