Le président et le procureur général près la Cour de Tipaza ont catégoriquement démenti l’information répandue sur les réseaux sociaux, affirmant que le juge ayant remis en liberté le militant Karim Tabbou ait été interrogé par les services de la Direction de la sécurité intérieure, annonce ce dimanche 6 octobre un communiqué de la Cour de Tipaza , cité par l’agence officielle .
« Dans son édition du 4 octobre 2019, un site électronique d’information a publié sous le titre : +le juge qui a remis en liberté Karim Tabou interrogé par les services secrets+, un article dans lequel il est fait état d’un supposé interrogatoire par les services de la direction de la sécurité intérieure de la présidente de la chambre d’accusation de la Cour de Tipaza suite à sa décision de remise en liberté du prévenu Tabou Karim », souligne la même source.
Le même texte de cette cour affirme que le président et le procureur général près la Cour de Tipaza « tiennent à apporter un démenti catégorique quant au contenu de l’article en question et confirment détenir un écrit de la main de la magistrate concernée attestant que rien de ce qui a été rapporté par son auteur n’a eu lieu »,
Rappelons que le leader de l’Union Démocratique et sociale et le hirakiste Karim Tabbou , est arrêté une première fois le 12 septembre, pour être placé en détention provisoire à la prison de Koléa, sous l’accusation d’ « atteinte au moral de l’Armée ». La figure majeure du Mouvement populaire avait été remis en liberté, le 25 septembre dernier, par la présidente de la chambre d’accusation de la Cour de Tipaza pour être à nouveau « cueilli » chez lui par des policiers en civil, vingt-quatre heures puis replacé sous mandat de dépôt pour publication de documents « incitant à la violence ».