Michel Barnier, récemment nommé Premier ministre, a annoncé qu’il dévoilera son gouvernement « la semaine prochaine ». Cette déclaration survient après une série de consultations avec les principaux acteurs politiques, et témoigne de la rigueur avec laquelle Barnier aborde cette tâche cruciale.
Les Républicains, initialement réticents à l’idée de rejoindre l’exécutif, ont récemment changé de position. Lors de réunions à Aix-les-Bains et Annecy, les parlementaires LR ont donné leur feu vert pour intégrer le futur gouvernement de Barnier, à condition que celui-ci mette en œuvre une politique de droite véritable. Laurent Wauquiez, ancien président du parti, a exprimé des réserves quant aux garanties nécessaires pour cette politique, tandis que les sénateurs LR ont également soutenu cette démarche.
Barnier a déjà rencontré les députés Renaissance et les membres du Modem, consolidant ainsi ses alliances au sein du camp présidentiel. Il doit encore finaliser les négociations avec les Républicains. Parmi les noms circulant pour des postes ministériels figurent Laurent Wauquiez, qui pourrait prétendre au ministère de l’Intérieur, et Annie Genevard, potentiellement pressentie pour l’Éducation nationale.
Ce mouvement vers une coalition élargie marque une volonté de Barnier de composer un gouvernement renouvelé, représentatif des diverses sensibilités politiques. Les députés et sénateurs LR, ayant débuté leurs rentrées parlementaires à Aix-les-Bains et Annecy le 11 septembre, ont formellement approuvé cette participation, sous condition de garantir une politique de droite authentique.
Barnier, qui ne dispose pas d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale, doit composer avec des équilibres politiques complexes. Il appellera ou rencontrera les potentiels futurs ministres à partir de ce week-end. Edouard Philippe, ancien Premier ministre, a renouvelé son soutien à Barnier, tout en exprimant des réserves sur certaines propositions, notamment en matière fiscale et migratoire.
Les discussions se poursuivent avec les autres partenaires potentiels, comme le MoDem, qui pourrait également obtenir des postes ministériels. Barnier a évoqué la tenue d’une « conférence sociale » et a promis de réexaminer les questions fiscales et agricoles, tout en appréciant le texte initial sur la fin de vie.
Avec 47 élus à l’Assemblée nationale, la droite joue un rôle pivot dans la formation de ce gouvernement. Les noms de plusieurs figures de droite circulent pour des postes importants, reflétant les ambitions des principaux acteurs politiques en jeu. La dynamique actuelle semble orienter vers une coalition élargie, capable de répondre aux défis politiques et sociaux du moment.