Ce jeudi 5 juin, l’équipe nationale algérienne s’est imposée 2-0 face au Rwanda, mais cette victoire n’a pas vraiment convaincu. Malgré un score rassurant, les Fennecs ont livré une prestation poussive, loin d’afficher la maîtrise et l’ambition attendues sous la direction de Vladimir Petković.
Sur le terrain, l’équipe a paru manquer de rythme et de créativité, peinant à imposer son jeu face à une équipe rwandaise timide mais bien organisée. Si certains joueurs comme Youcef Belaïli ont su apporter du dynamisme, l’ensemble du collectif a souvent donné l’impression d’être en pilotage automatique.
Défensivement, la solidité était au rendez-vous, notamment grâce à Mohamed Amine Tougaï, mais l’animation offensive a manqué de fluidité et d’inspiration. Le capitaine Riyad Mahrez a paru emprunté, peu en jambes, et peu capable de peser sur le jeu. Le manque d’agressivité dans le pressing et le peu d’intensité collective soulèvent des interrogations quant à la préparation physique et mentale de l’équipe.
Si Jaouen Hadjam a confirmé son potentiel, notamment en marquant un joli but, ses approximations techniques rappellent que l’équipe a encore du chemin à parcourir pour retrouver un niveau international digne de son rang.
En somme, cette victoire, si elle alimente la confiance, ne masque pas les faiblesses persistantes d’une équipe qui doit encore progresser rapidement avant les échéances majeures.