Jane Goodall, la primatologue britannique mondialement reconnue pour ses recherches pionnières sur les chimpanzés, est décédée le 1er octobre 2025 à l’âge de 91 ans. Elle est morte de causes naturelles en Californie, où elle se trouvait dans le cadre d’une tournée de conférences aux États-Unis
Née à Londres en 1934, Jane Goodall a commencé ses recherches sur les chimpanzés en 1960 au parc national de Gombe Stream en Tanzanie. Elle a observé un chimpanzé nommé David Greybeard fabriquer un outil à partir de brindilles et l’utiliser pour pêcher des termites, une découverte qui a remis en question la définition de l’homme comme seule espèce capable de fabriquer des outils
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En 1977, elle a fondé le Jane Goodall Institute, une organisation dédiée à la protection des grands singes et de leur habitat, ainsi qu’à la promotion de la conservation et de l’éducation environnementale. Elle a également lancé le programme Roots & Shoots en 1991, visant à encourager les jeunes à s’engager pour la planète
Tout au long de sa vie, Jane Goodall a reçu de nombreuses distinctions, dont la Médaille présidentielle de la liberté des États-Unis en 2025, le prix Templeton en 2021, et le titre de Dame Commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique en 2004 Elle a également été nommée Messagère de la paix des Nations Unies en 2002.
Sa passion pour la nature et son engagement envers la conservation ont inspiré des générations de scientifiques, d’activistes et de citoyens à travers le monde. Même après ses 90 ans, elle continuait à voyager et à s’exprimer lors de conférences, partageant son message d’espoir et d’action pour la planète
La communauté scientifique et les défenseurs de l’environnement rendent hommage à une pionnière dont les découvertes ont transformé notre compréhension des primates et renforcé les liens entre l’humanité et le monde naturel. Son héritage perdurera à travers ses recherches, ses écrits et les initiatives qu’elle a lancées pour protéger la planète et ses habitants.