La situation de Saïd Benrahma semble se compliquer jour après jour. Écarté de la liste de Vladimir Petkovic pour le stage d’octobre de l’équipe nationale algérienne, l’international algérien traverse actuellement une période particulièrement délicate, tant sur le plan sportif que judiciaire.
Aujourd’hui joueur du club saoudien Neom, Benrahma fait face à de sérieux ennuis en Angleterre. Selon plusieurs médias britanniques, l’attaquant est poursuivi pour deux chefs d’accusation liés à la possession de chiens dangereux. Les faits remontent à 2023, lorsque ses deux chiens — un XL Bully et un American Bulldog — ont attaqué et blessé un homme lors d’une promenade à Hornchurch, dans l’est de Londres, alors que le joueur y résidait encore.
La législation britannique en matière de chiens dangereux est très stricte. Toute personne laissant un chien devenir « incontrôlable et dangereux » risque non seulement des amendes importantes et des peines de prison, mais peut également se voir interdire de posséder un animal. Dans certains cas extrêmes, les chiens eux-mêmes peuvent être euthanasiés.
Benrahma devait comparaître jeudi dernier devant le tribunal de Willesden, mais son absence a été justifiée par sa présence actuelle en Arabie Saoudite. Ses avocats ont néanmoins fait parvenir une lettre précisant que le joueur nie les faits qui lui sont reprochés, tout en exprimant son souhait de « limiter les coûts au strict minimum ».
Le magistrat Roger King, en charge du dossier, a confirmé que l’affaire resterait entre les mains du tribunal local et ne serait pas transférée à la Crown Court. Benrahma devra donc comparaître, soit en personne, soit par visioconférence, d’ici la fin du mois.
Entre sa mise à l’écart des Verts et cette affaire judiciaire, Saïd Benrahma traverse sans doute l’un des passages les plus difficiles de sa carrière, mettant à l’épreuve sa réputation et sa stabilité professionnelle.