Les ministres des Affaires étrangères égyptien, éthiopien et soudanais ont réaffirmé leur engagement commun à parvenir à un accord global et durable pour remplir et exploiter le réservoir du Le barrage de la Renaissance, a annoncé jeudi le département du Trésor américain.
Selon plusieurs médias américains, le ministère a annoncé dans une déclaration que les ministres des Affaires étrangères égyptien, éthiopien, soudanais et les trois pays avaient rencontré le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, et le président de la Banque mondiale, David Malpas, mercredi à Washington.
« Les ministres ont réaffirmé leur engagement commun à parvenir à un accord global, coopératif, adaptatif et durable qui apportera des avantages mutuels au remplissage et à l’exploitation du barrage éthiopien Renaissance et à mettre en place un processus clair permettant de respecter cet engagement conformément à la Déclaration de principes de 2015 », indique le communiqué.
En vertu de la Déclaration de principes signée entre les trois pays, l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan, si les parties ne parviennent pas à résoudre le différend par des négociations, elles peuvent alors recourir à la médiation.
Les ministres des Affaires étrangères ont indiqué leur accord pour tenir quatre réunions techniques au niveau des ministres de l’eau, auxquelles assisteraient la Banque mondiale et les États-Unis en tant qu’observateurs, selon le même communiqué.
Les ministres ont également convenu d’œuvrer à la finalisation de l’accord d’ici le 15 janvier 2020 et participeront à deux réunions à Washington les 9 et 20 janvier et le 13 janvier pour évaluer et soutenir les progrès.
Si aucun accord n’est conclu d’ici le 15 janvier 2020, les ministres des Affaires étrangères conviendront que l’article 10 de la Déclaration de principes de 2015 sera invoqué.
Dans le même contexte, « les ministres des Affaires étrangères ont réaffirmé l’importance du Nil pour le développement du peuple égyptien, éthiopien et soudanais, de la coopération transfrontalière et de leur intérêt commun pour la conclusion d’un accord ». La Maison Blanche a offert de régler le conflit, après que la tension entre l’Égypte et l’Éthiopie ait monté en flèche le mois dernier avec les déclarations incendiaires des dirigeants des deux pays, récemment réunis dans la ville russe de Sotchi (Mer Noire) Dans le cadre du sommet Russie-Afrique
L’Égypte craint que le remplissage du réservoir du barrage dans l’affluent du Nil Bleu ne restreigne les réserves déjà rares d’eau du Nil, dont le pays dépend presque entièrement. Le Soudan est également en aval du projet.
L’Éthiopie affirme que le barrage hydroélectrique, qui sera le plus grand d’Afrique, est essentiel à son développement économique.
Les ministres des Affaires étrangères égyptien, éthiopien et soudanais ont décidé mercredi de s’employer à résoudre leur différend concernant le remplissage et l’exploitation d’un vaste projet de barrage en Éthiopie avant le 15 janvier 2020, a annoncé le Trésor américain, a rapporté Reuters.
Cette semaine, Trump a transmis à son homologue égyptien, Abdelfattah al Sissi, son « soutien » aux négociations et s’est dit confiant que les trois pays parviendront à un « accord de collaboration ».
La Banque mondiale a également offert sa médiation.
Dans une déclaration commune publiée après que le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, eut organisé des pourparlers pour résoudre les différends sur le grand barrage de la Renaissance éthiopienne, les ministres ont annoncé qu’ils assisteraient à d’autres réunions à Washington le 9 décembre. le 13 janvier pour évaluer les progrès réalisés dans leurs négociations.
«Les ministres ont réaffirmé leur engagement commun à parvenir à un accord global, coopératif, souple, durable et mutuellement bénéfique sur le remplissage et l’exploitation du Grand barrage Renaissance en Éthiopie et à mettre en place un processus clair pour respecter cet engagement conformément à la Déclaration de principes. 2015 », ont déclaré les ministres Mnuchin et le président de la Banque mondiale, David Malpass, dans le communiqué.