Rien ne va plus au Santos FC. Alors que le club traverse une période sportive difficile, pointant à la 17ᵉ place du championnat brésilien, une nouvelle controverse agite ses coulisses : l’arrivée de l’Algérien Bilal Brahimi.
Recruté libre en septembre dernier et lié au club jusqu’en décembre 2026, l’ancien joueur de Nice et du SCO d’Angers devait incarner un pari audacieux. Mais en deux mois, le joueur n’a disputé que 26 minutes, lors du match contre Bragantino. Depuis, il n’a plus été convoqué, alimentant les tensions entre la direction et le staff technique.
Selon le média brésilien Globo Esporte, un désaccord oppose désormais le président Marcelo Teixeira à l’entraîneur Juan Pablo Vojvoda sur les conditions du transfert.
Dans une interview à Santa Cecília TV, Teixeira a affirmé que la venue de Brahimi avait été initiée sur recommandation de l’entraîneur argentin :
« Le coach souhaitait le recruter, et nous avons agi en conséquence. L’opération n’a rien coûté au club », a-t-il déclaré.
Une version aussitôt contredite par Vojvoda lui-même, qui reconnaît seulement avoir validé l’arrivée du joueur après avoir visionné quelques vidéos :
« On m’a demandé si je le connaissais. Ce n’était pas le cas. Après avoir vu ses matches, j’ai donné mon accord, car il arrivait gratuitement », a précisé le technicien.
Des sources proches du club ajoutent que les premiers contacts avec Brahimi avaient été établis sous l’ère de l’ancien entraîneur Kilbert Xavier, avant l’arrivée de Vojvoda. L’opération, qualifiée de « pari sans risque », semble aujourd’hui nourrir la frustration d’un vestiaire déjà sous tension.



























