L’Ukraine a signé à Paris une lettre d’intention avec la France pour l’acquisition future de jusqu’à 100 Rafale, dans le cadre d’un effort de renforcement de ses défenses aériennes. L’annonce intervient alors que les forces russes intensifient leurs frappes dans l’est du pays.
Lors de la rencontre avec Emmanuel Macron, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a qualifié cet accord de « historique », évoquant « le plus grand système de défense aérienne, l’un des plus grands au monde ». Selon l’Élysée, le transfert pourrait inclure, en plus des Rafale, des systèmes de défense antiaérienne, des drones et du matériel neuf, hors des stocks actuels français.
Cette initiative s’inscrit dans la continuité de l’aide militaire française : après la livraison des premiers Mirage 2000-5 modifiés pour le combat air-sol et la guerre électronique, la France envisage désormais un transfert à plus long terme de Rafale. Cependant, la livraison effective pourrait prendre du temps, en raison de la formation nécessaire pour les pilotes et les mécaniciens ukrainiens, ainsi que des contraintes de disponibilité des appareils en France.
Parallèlement, l’Ukraine négocie avec la Suède pour acquérir jusqu’à 150 avions Gripen, dans le cadre d’un programme visant à constituer à terme une flotte de 250 avions de combat.
Du côté diplomatique, le Kremlin a de nouveau exprimé son souhait de tenir un sommet entre Vladimir Poutine et Donald Trump, après un premier rendez-vous infructueux en Alaska en août. Les discussions sur la paix restent au point mort, malgré les pressions des États-Unis et les sanctions contre les géants énergétiques russes.
En dix ans, le Rafale est devenu un succès à l’export pour Dassault Aviation, avec des clients comme l’Égypte, l’Inde et les Émirats Arabes Unis. Si l’acquisition se concrétise, l’Ukraine deviendrait le deuxième plus grand opérateur mondial de Rafale, juste derrière la France.


























