Toutes les bases militaires du monde se distinguent par la rigueur, la discipline et un traitement particulier réservé aux femmes militaires dans leurs casernes : un cadre marqué par les soins, l’attention et, surtout – et je souligne ce mot en rouge – le respect. Car toute femme, quelle que soit son apparence ou sa couleur, aspire avant tout à être traitée avec dignité et courtoisie par l’homme.
Or, ce qui se passe dans les régions militaires algériennes, et particulièrement dans la troisième région militaire, est proprement inacceptable et ne saurait être passé sous silence. Nos conscrites y sont victimes d’exploitation sexuelle systématique, d’humiliations et de dégradation ; elles sont traitées comme une marchandise bon marché dans des maisons closes. Des relations sexuelles ont lieu sur les lits mêmes des casernes, en compagnie de stagiaires étrangers africains, asiatiques et même d’Europe de l’Est.
Cette semaine encore, un scandale retentissant a ébranlé les fondations du palais d’El Mouradia. Ses protagonistes ? Nos propres militaires féminines et leurs enfants illégitimes de races diverses. Près de la moitié des conscrites sont tombées enceintes hors mariage, d’un père inconnu ; l’autre moitié a subi un ou deux avortements. Oui, en Algérie, la femme militaire n’est pas recrutée pour garder les frontières, protéger les citoyens ou maintenir l’ordre public. Son véritable rôle est de satisfaire les désirs des missions diplomatiques, de servir de monnaie d’échange dans des tractations douteuses, d’appât sexuel pour séduire les dirigeants arabes et africains au profit de la bande des généraux. Chaque semaine, des centaines de conscrites sont envoyées au camp du Polisario à Tindouf pour divertir les mercenaires et assouvir leurs pulsions sexuelles.
Suite cette situation desasatreuse, les dortoirs des casernes regorgent d’enfants illégitimes et de jeunes femmes qui, pour la plupart, pratiquent des avortements répétés – autrement dit, tuent l’enfant qu’elles portent – le tout avec la bénédiction du général efféminé Chengriha et de sa clique.



























