Depuis son arrivée à Manchester City, Rayan Cherki semble enfin prendre son envol. Sous les ordres de Pep Guardiola, le milieu offensif de 22 ans a disputé 13 rencontres, inscrit 4 buts et délivré 4 passes décisives. Des performances qui ont convaincu Didier Deschamps de lui offrir une place en équipe de France.
Un choix vite récompensé : contre l’Espagne, Cherki a frappé fort avec un but et une passe décisive, laissant espérer une montée en puissance rapide chez les Bleus.
Mais la dynamique n’a pas duré. Son rassemblement de novembre a refroidi certains enthousiasmes : une titularisation discrète face à l’Ukraine, puis une entrée en jeu peu marquante contre l’Azerbaïdjan. De quoi relancer le débat sur sa capacité à s’imposer durablement en sélection.
Parmi les voix les plus sceptiques, celle de Raymond Domenech s’est distinguée par sa franchise. Sur La chaîne L’Équipe, l’ancien sélectionneur a balayé l’idée d’une présence de Cherki au Mondial 2026.
« Akliouche, Olise et Nkunku sont ses concurrents directs, il n’a aucune chance. Une place dans le groupe pour la Coupe du monde ? Ah mais je n’y crois pas ! »
Pour Domenech, la concurrence dans le secteur offensif est trop élevée, et Cherki reste trop irrégulier pour espérer s’imposer dans la hiérarchie.
Un verdict sans nuance, à rebours de l’optimisme affiché ces dernières semaines autour du joueur.
Malgré ses progrès à Manchester City et des débuts encourageants en Bleu, Cherki doit maintenant trouver la constance qui lui a souvent manqué. À quelques mois du Mondial 2026, la course est lancée… mais la marge d’erreur est infime.


























