Les médias arabes et internationaux n’accordent plus beaucoup d’attention aux manifestations en Algérie, simplement parce qu’ils en ont assez et savent qu’ils sont inutiles et qu’ils ne changeront rien réellement. Ils ne peuvent pas non plus déstabiliser la doctrine de l’esclavage et de la sanctification des généraux en Algérie, qui s’étend de l’époque de Boumédiène au Gaid Salah. Bien que les manifestants soient nombreux et par millions, ils n’ont aucune valeur concrète et ne peuvent rien faire.
En fait, les manifestations depuis neuf mois n’ont rien changé en Algérie. Elles ont seulement été exploitées par le général Gaid Salah pour régler son compte avec la famille de Bouteflika. Et les algériens maintenant font une pause collective chaque vendredi.
Ce qui est amusant et triste en même temps, c’est que les gens vivent encore dans l’époque des civilisations les plus anciennes et parlent encore des manifestations en Algérie comme d’une chose extraordinaire.
Bien que tous les peuples du monde manifestent et sont violemment réprimés contrairement à nos manifestations, personne n’en parle.
Le problème en Algérie est que Gaid Salah ne se considère pas comme un employé du peuple, mais il se considère comme un dieu.que personne ne peut s’y opposer dans aucune décision. Et celui qui ose s’opposer à ses décisions est considéré comme un traitre et mérite la prison à vie.
Nous devons nous débarrasser de la culture terne enracinée dans notre esprit que le général est l’inspirant, le sauveur et le dominant.
L’idée de contrôle absolu a pris fin et le concept du père, du dirigeant et d’autres concepts n’existent plus que dans les pays sous-développés et dirigés par des l’armée telles que le Soudan et l’Égypte. Donc, nous devons nous débarrasser de cette culture trompeuse car notre Prophète Mohammed sws a dit que « le Seigneur du peuple est son serviteur ». Nous avons été trompés par le contrôle exercé par les généraux sur les médias et les centres de pouvoir tels que la police, l’armée et d’autres moyens de répression et d’intimidation. Alors que le contrôle total doit être par la culture et l’éducation. En fait, on est dominé par l’idée que le dirigeant a toujours de bonne décisions, ne pèche jamais, ne tombe jamais malade et n’est jamais corrompu etc.
Comme ce fut le cas avec Boumediene, qui a tué les moudjahidines et marginalisé les honorables et amputés les intellectuels et les opposants en faveur de son entourage, qui a piler la richesse de l’Algérie après sa mort.