Plus de 500 personnes représentant près de 40 syndicats, associations et organisations nationales participeront à la conférence nationale qui se déroulera samedi prochain , afin d’aboutir à « une feuille de route » pour faire sortir le pays de sa crise politique
Les participants à cette rencontre devront se réunir, samedi, en vue de peaufiner les procédures techniques et logistiques et d’adopter une feuille de route de sortie de crise »
Dans ce cadre, Le coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs d’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), Meziane Meriane a dévoilé, que les organisateurs de cette rencontre nationale demanderont officiellement aux autorités publiques une autorisation pour la tenue de cette conférence, ajoutant que « plus de 40 syndicats et associations nationales devront participer à cette conférence qui vient couronner les précédentes rencontres des acteurs de la société civile »
« Les portes seront ouvertes à tous les acteurs politiques et représentants de la société civile, à condition que ces partis, syndicats et associations n’aient pas participé à la gestion des affaires du pays avec l’ancien système », a indiqué le même responsable
Le même intervenant a précisé que Cette exclusion du dialogue est logique, vu que « la volonté populaire exprimée lors des marches populaires revendique une nouvelle République et la rupture avec tous les symboles de l’ancien système »
Concernant les détails de cette plateforme, le syndicaliste a déclaré qu’elle propose une période de transition pour fonder un nouvel Etat basé sur le respect de la loi, la séparation des pouvoirs et la concrétisation de la volonté populaire ainsi que la lutte contre la corruption
De son coté, le président du Réseau algérien pour la défense des droits de l’enfant (NADA) et coordonnateur du forum national pour la changement, Abderrahmane Arar, a souligné que l’objectif de cette conférence nationale est de s’entendre sur la feuille de route qui favorisera le dialogue avec le régime actuel, en vue de sortir de l’impasse politique ,et il a ajouté , dans ce sens que « cela ne signifie pas de dialoguer avec le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah et le Premier ministre, Noureddine Bedoui, des noms dont le peuple algérien réclame le départ »
Pour M., Abderrahmane Arar « la solution à la crise que vit le pays passe par un Conseil présidentiel consensuel ou par une personnalité nationale consensuelle », pour gérer la période de transition, affirmant que « la solution doit être politique et non pas constitutionnelle », sans écarter la possibilité « de parvenir à une solution tirée de la Constitution, si le dialogue la préconise »