La participation des milliers de manifestants dans la marche du 40e vendredi du mouvement populaire en Algérie pour dénoncer les décisions prises par le Gaid Salah et pour rejeter les prochaines élections présidentielles, n’avait aucun effet ou changement ou même fait bouger un seul cheveu de la tête du général Gaid Salah.
En effet, ce vendredi arrive en dépit de l’escalade qu’a connu le Hirak ses deux derniers jours par l’organisation des marches nocturnes contre les élections présidentielles qui ont été le théâtre de nombreuses arrestations.
Cependant, les généraux ne sont plus intimidés par ses manifestations, ils ont plus tôt peur de la désobéissance civile…
Par ailleurs, le militant politique Brahim Lalami a été placé sous mandat de dépôt par le juge du tribunal de Bordj Bou Arreridj ce jeudi. Avant son arrestation mardi, il était sous le coup d’un contrôle judiciaire. Lalami avait été interpelé mardi pour avoir participé à une action de protestation anti-élection dans la commune de Djaâfra, dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj.
Il convient de noter que Brahim Lalami était le premier à diriger la marche contre le cinquième mandat de Bouteflika, le 13 février dernier, ainsi que sa participation dans plusieurs villes dans le mouvement populaire qui a débuté le 22 février. Cependant Lors de son arrestation, personne ne l’a accompagné comme s’il n’avait jamais été dans le Hirak populaire.