Dans ce nouveau mardi de novembre, des centaines d’étudiants algériens sont sortis aujourd’hui à la rue dans plusieurs wilayas du pays pour la 40e marche traditionnelle populaire, depuis le début du mouvement du 22 février contre le système politique, et ses symboles, et la tenue d’élections présidentielles dans les conditions actuelles ,
A 16 jours de l’élection présidentielle, les manifestants d’Alger, accompagnés de nombreux citoyens ont entamé leur marche hebdomadaire contre le régime en place comme d’habitude de la Place des martyrs et ont parcouru la rue Larbi Ben Mhidi avant de se terminer près de la Grande Poste. Les protestants ont scandés des slogans hostiles au pouvoir en place «« pas d’élection avec la bande », « Etat civil et non militaire », ou encore « les généraux à la poubelle ».
A Tizi-Ouzou, plusieurs citoyens ont été au rendez vous pour ce 40e mardi de la mobilisation estudiantine portant leurs revendications habituelles, le rejet de la présidentielle, la libération des détenus d’opinion et le départ radical du système politique en Algérie.
Les habitants d’Annaba restent fidèles aussi au mouvement des campus, une dizaine de manifestants marchent en ce moment contre le système en place et le rendez-vous électoral. En rejetant l’élection présidentielle les contestataires entonnent des slogans hostiles au Chef d’État-Major Ahmed Gaid Salah, « un état civil et non militaire »
De leur part, les oranais ont envahi les rues d’Oran pour protester contre le système en place et rejeter le rendez-vous électoral du 12 décembre, « je ne voterai pas tant que le système est toujours en place » scandent -ils .
Le mouvement populaire se poursuit à l’heure où les 5 candidats continuent de parcourir le pays pour tenir des meetings. Leurs rassemblements sont chahutés par des manifestants qui font souvent l’objet d’arrestations et de poursuites judiciaires.