Dans notre pays depuis des décennies, traditionnellement et hiérarchiquement concernant les postes de l’État, le poste du ministre de la Défense nationale est toujours annoncé dans la formation du gouvernement où il est attribué au Président de la République (Abdelmadjid Tebboune).
Ensuite, le poste du vice-ministre de la Défense est affecté au chef d’état-major de la défense (le général de division Saïd Chengriha)…
Mais ces deux postes n’ont pas été mentionnés dans l’annonce du nouveau gouvernement, et ils sont restés vacants jusqu’aux délais impartis. C’est la première fois dans l’histoire du pays depuis l’indépendance, les postes les plus dangereux et le plus sensibles du pays restent vacants …
Depuis l’assassinat du général Gaid Salah, le général de division Saïd Chengriha est devenu l’homme fort en Algérie et c’est lui qui détient le pouvoir dans le pays et toutes les décisions prises doivent passer sous sa main.
Selon nos sources bien informées, le général de division Saïd Chengriha a dit à ses associés à la lettre que c’est Gaid Salah qui a mis Abdelmadjid Tebboune à son poste de président alors que lui préférais Abdelkader Bengrina à ce poste, donc il ne lui fait pas confiance et il ne peut pas lui donner le pouvoir pour ne pas lui offrir la chance de le trahir puisqu’il n’est qu’une marionnette entre les mains des concurrents (les autres généraux de l’armée)…
Nos sources ont ajouté qu’un désaccord majeur, sur qui va occuper les postes du ministre de la Défense et de son adjoint, s’est produit entre les généraux de l’armée, et a atteint le niveau d’ambiguïté et d’insultes entre eux sur ces deux postes, qui a duré jusqu’à la dernière minute avant l’annonce de la formation du gouvernement, de sorte que le porte-parole du président de la République a eu du mal à lire le texte car il a été modifié trois fois à la dernière minute sous pression de la haute direction de l’armée.