Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a exprimé hier dimanche depuis la capitale allemande, Berlin, « la volonté de l’Algérie d’abriter le dialogue entre les frères libyens » à savoir le gouvernement d’union nationale, conduit par Faiz El Serradj, et les forces du maréchal Khalifa Haftar, qui sont sur les portes de la capitale Tripoli, rapporte l’agence officielle.
le Président de la République a rappelé « les efforts que l’Algérie n’a eu de cesse de déployer pour inciter les parties libyennes à adhérer au processus de dialogue, parrainé par les Nations Unies et accompagné par l’Union africaine (UA), en vue de former un gouvernement d’entente nationale apte à gérer la transition et la réédification des institutions de l’Etat libyen pour relever les défis qui se posent au peuple libyen », a-t-il déclaré dans son intervention devant les participants à la conférence de Berlin sur la Libye .
Selon le président algérien « « La sécurité de la Libye est le prolongement de notre propre sécurité et le meilleur moyen de préserver notre sécurité régionale reste la coopération et l’entraide avec nos voisins pour faire face au terrorisme et à l’extrémisme ».
M. Tebboune a mis en avant la position « équidistante » de l’Algérie dans le conflit, il a évoqué ses effort pour le rapprochement des vues et l’établissement de passerelles de communication avec tous les acteurs en plus de ses appels incessants à faire prévaloir la sagesse et à favoriser le processus pacifique pour le règlement de la crise , une « Option qui demeure la seule à même de garantir l’unité du peuple libyen et le respect de sa souveraineté, loin de toute ingérence étrangère ».
« L’Algérie a participé activement à divers niveaux à tous les efforts en faveur d’une solution politique à la crise libyenne », a souligné le chef d’Etat , citant dans ce cadre, son initiative, en mai 2014, pour la création du Mécanisme des pays voisins de la Libye, qui a tenu sa première réunion à Alger, ainsi que les différentes cycles de dialogue qu’elle a abritées depuis mars 2015 entre les dirigeants des partis politiques libyens dans le cadre des processus de dialogue, supervisés par l’ONU ».