Le parti du Front de libération nationale (FLN) a annoncé l’installation hier mardi à Alger d’une commission chargée de l’élaboration des propositions sur la révision de la Constitution, lors d’une conférence de presse animée au siège du parti, rapporte l’APS,
Selon la même source, le secrétaire général par intérim du FLN, Ali Seddiki, a souligné lors de cette rencontre avec la presse nationale que la commission, composée d’universitaires, constitutionnalistes, sociologues, et politologues, « procèdera à l’analyse, au diagnostic et à la prospective de notre expérience constitutionnelle ».
M. Ali Seddiki a indiqué que « Ladite commission exposera également le parcours, le bilan ainsi que l’évolution enregistrée à travers une approche multidimensionnelle: historique, politique et fonctionnelle, jusqu’à la révision constitutionnelle décidée par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune »,
Le parti n’a pas manqué de mettre en exergue qu’« il s’agit d’une révision et non pas d’une nouvelle Constitution ». Ainsi, selon son SG par intérim, « Cette révision revêt une importance particulière en raison de plusieurs considérations notamment dans une conjoncture particulière et exceptionnelle marquée par les profondes mutations que connaît le paysage politique national ».
En outre, « la Constitution doit s’adapter aux exigences de cette nouvelle réalité que vit la société, à travers la définition de la nature du système de gouvernance, la consolidation des libertés, en mettant l’Algérie sur les rails du changement radical en rupture avec toutes les anciennes pratiques », a expliqué M.Ali Seddiki,
Durant 11 mois du hirak populaire, les manifestants n’ont cessé de réclamer la mise au musée du FLN et la dissolution des autres partis gravitant autour du pouvoir. Il s’agit notamment du RND, du TAJ, du MPA et des organisations de la société civile, crées par Bouteflika pour les besoins de la vie politique de façade.