L’Algérie, occupée par la France pendant près d’un siècle et demi, était et est toujours pour les Français une extension de la géographie de leur patrie, et nous les Algériens ne sommes que des citoyens français de deuxième et troisième degrés parmi eux, la présidente du Front national français, Marine Le Pen, considère l’Algérie comme une commune française de la région nord-africaine et non comme un État, et cela est basé sur le fait que la France a été celle qui a fondé l’Algérie dans le passé et que l’histoire en est témoin, et celle qui va faire son avenir.
Dans le cadre de cette théorie, le président français Emmanuel a déclaré qu’il est satisfait du travail du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, notamment de la décision de gracier les prisonniers d’opinion à l’occasion du deuxième anniversaire du début du mouvement populaire Hirak du 22 février, lors d’un entretien téléphonique entre les deux hommes.
En outre, dans d’une déclaration à l’Élysée, le président français Macron a « salué » la grâce et bénit la mise en œuvre des réformes en cours.
C’est embêtant, de savoir que malgré toute cette humiliation et soumission des généraux vers la souveraineté française, les esclaves des généraux sortent vers vous pour dire que l’Algérie est une grande puissance régionale prête à intervenir pour libérer la Palestine.
Il est important de noter que les investissements français en Algérie comptent plus de 3.5 milliards de dollars, et ces investissements sont représentés par 500 projets dans lesquels environ 400 entreprises sont impliquées qui occupent environ 40 000 emplois directs. Ces investissements sont basés dans le secteur de l’énergie, puis les industries mécaniques et pharmaceutiques, et l’accès aux services. C’est pourquoi les économistes et les politiciens estiment que la France continuera à considérer l’Algérie sa colonie préféré et un marché commercial favorable.