Pour protéger son image publique, le général Chengriha a incité le président à le glorifier et à créer une illusion de soutien public et de légitimité en vers lui en publiant son récent discours au ministère de la Défense, le faire entendre par tous les chefs des forces armées, des unités militaires, des grandes unités de l’armée algérienne et le publié à l’échelle nationale par téléconférence. Ce discours est donc la meilleure réponse aux révélations de Guermit Bounouira qui accuse le général Chengriha de corruption…
La diffusion d’un discours dans lequel Tebboune s’inclinait ouvertement devant le général qui était prêt à tromper le monde entier pour protéger la peau de son maître, a un grand impact sur le peuple et la classe politique algérienne. Tout le monde s’est rendu compte que le message de telles déclarations était une obéissance claire au général Chengriha.
Depuis plus de deux ans, avec une tactique effrayante, le général Chengriha est devenu le véritable chef de l’Algérie. Il enlève ce qu’il veut de l’arène politique et emprisonne, avec la signature du président, le plus haut responsable du pays, ses ennemies. Il a également pu former un lobby de généraux, de capitalistes, d’hommes d’affaires, de politiciens et de syndicats qui, sous sa direction, ont pris le contrôle de l’appareil d’État et ont commencé à le diriger au nom du président Tebboune en raison de son manque de connaissances sur les problèmes nationaux. Monsieur le Président, est vide, incapable de se nuire aux déclarations du peuple. Il ne sait pas ce qui se passe autour de lui, il est toujours ivre et ce n’est pas surprenant car le pouvoir en Algérie est corrompu et l’opposition, si on peut considéré son existence, représentée par les partis politiques, la majorité d’entre eux sont la création des généraux et ils sont également corrompus et le peuple algérien est descendu dans la rue contre ce régime des généraux qui menace l’avenir de l’Algérie, et non en faveur de l’une des partis de l’opposition. Au contraire, des slogans ont été levés contre l’opposition également.
Dans le passé, des politiciens qui étaient considérés comme des opposants, ont été expulsé lorsqu’ils veulent se manifester dans les rues. Aujourd’hui’ être à la hauteur des défis actuels, et répondre aux revendications des masses est la solution. Le peuple algérien n’a pas demandé l’impossible et le régime algérien a vraiment besoin de passer d’un état militaire à un état civil car les généraux sont devenus une menace pour l’état et la situation politique actuelle nécessite la production d’une autre opposition, d’une autre autorité et d’une autre opinion publique avant que le mouvement ne se transforme en vague de violence.
Cela, nous ne l’excluons pas, surtout si le général Chengriha insiste a contourner les revendications du peuple, et la violence ne viendra jamais des manifestants, pas même de la police. Mais, on craint la mobilisation de bandes de criminels pour attaquer le peuple, et revivre des longues décennies noires par certaines parties bénéficiant du pouvoir dans le cadre du conflit d’ailes, ce qui conduira au désastre comme cela s’est produit dans d’autres pays.