Dans notre pays, le phénomène d’irrigation des cultures avec les eaux usées s’est récemment aggravé dans toutes les régions de l’Algérie et est devenu un sujet d’inquiétude en raison de son impact négatif non seulement sur la santé humaine, mais aussi sur les animaux et autres êtres vivants.
Le phénomène contribue également à polluer les sols et le couvert végétal et à faire de l’Algérie un foyer de maladies sanitaires. Le phénomène s’est accentué notamment dans les fermes des généraux, qui produisent 80% de la production de légumes, fruits et dattes…
Malgré la propagation du choléra et du cancer, les généraux irriguent encore délibérément leurs fermes avec des eaux usées, au mépris manifeste du peuple et en l’absence totale de conscience vivante.
En effet, les services de sécurité ont saisi de nombreux agriculteurs à travers les wilayas du pays, en flagrant délit, cependant ils n’ont pas été arrêtés car ils travaillent dans les fermes des généraux. C’est pourquoi les spécialistes de la santé publique ont tiré la sonnette d’alarme sur l’irrigation des fermes avec les eaux usées.
En fait, le danger est que l’eau polluée ne transporte pas seulement des déchets humains et animaux, mais comprend également des déchets d’usines chimiques, des déchets hospitaliers et des médicaments, ce qui lui fait transporter des centaines de parasites dangereux dont les effets sur le corps apparaissent après des années. Il est déraisonnable pour l’Algérie de remonter loin en arrière et ses paysans utilisent de l’eau sale pour irriguer les cultures, causant chaque année des cancers à des milliers de citoyens. Cela est dû à la cupidité des généraux qui n’ont pas un iota de pitié ou d’humanité.