Le scénario de l’assassinat de feu le président Mohamed Boudiaf, Cheb Hasni et d’autres victime du régime, tués d’une balle dans la tête, se poursuit encore aujourd’hui. Et nous voyons encore notre belle jeunesse tomber comme les feuilles d’un vieil arbre. Il y a des militants que nous connaissions parmi nous et d’autres qui ont été tués dans les centres de détention, comme Hakim Debbazi, Mohamed Tamalt et d’autres Algériens. Tant que nous acceptons ce régime militaire dictateur, l’effusion de sang ne s’arrêtera jamais tant que le régime militaire ne tombera pas.
En effet, la dernière victime du dictateur Chengriha est l’avocat Djamel Eddine Chaoui, qui a été assassiné uniquement parce qu’il a dit un mot de vérité face à un dirigeant injuste.
Le 21 janvier, l’avocat Djamel Eddine Chaoui a été porté disparu. Les proches de la victime ont informé la brigade de gendarmerie de Sebt de la disparition de l’avocat le lendemain. En conséquence, le parquet du tribunal d’Azzaba a ordonné l’ouverture d’une enquête pour déterminer les circonstances de cette disparition.
Le 30 janvier, la brigade de gendarmerie d’El Harrouche a reçu un appel d’un citoyen qui signalait la découverte d’un amas de terre qui ressemblait à une tombe près de l’autoroute est-ouest. Le procureur de la République s’est immédiatement déplacé sur les lieux avec des éléments de la gendarmerie nationale et de la protection civile. Après avoir déplacé la terre, le corps d’un homme a été découvert.
Le procureur général de la Cour de Skikda a confirmé ces événements et a indiqué que l’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances entourant la disparition et la découverte du corps.
Après un examen sur le terrain, le corps a été transféré à l’hôpital d’El Harrouche, où il a été découvert qu’il appartenait à feu Djamel Eddine Chaoui, qui avait été porté disparu, et il a été découvert qu’il avait été reçu une balle au milieu de la tête. C’est-à-dire ce lui qui é tué la victime a visé la tête du défunt et un professionnel formé à de telles opérations, et non un vol ordinaire comme le prétend le régime de la trahison. Quant au reste du corps, il n’y a aucune trace de violence sur celui-ci, confirmant notre conclusion. Et que le meurtrier appartient surement au Commando spécial pour la liquidation des opposants internes, bien que l’enquête préliminaire soit toujours en cours sous la supervision du Parquet. Ce qui semble être une scène théâtrale qui se répète puisqu’à ce jour, le régime ne sait pas qui a tué Chab Hasni, ni feu Boudiaf. L’affaire sera enregistrée au nom d’un inconnu, comme ses prédécesseurs, afin que cet inconnu continue à prendre la vie des Algériens sans dissuasion et sans punition. Et les misérables attendent leur tour comme des brebis errantes.