Nous continuons notre plongée dans le cirque politique, dirigé de main de maître par le gang des généraux, avec Tebboune jouant le rôle de clown de manière magistrale. Les prémices de son deuxième mandat ont débuté, et sa persistance au pouvoir plane au-dessus des têtes des femmes et hommes libres d’Algérie, qui ont autrefois rêvé de changer le régime et ses symboles, un rêve maintenant repoussé de plusieurs années. Le peuple semble résigné à l’humiliation et à la servitude.
Dans la préparation anticipée des résultats des prochaines élections présidentielles, prévues « symboliquement » pour 2024, la publication maghrébine a rapporté que les préparatifs sont en cours à plein régime. Les vieilles nouvelles stratégiques entrent en action, comme c’est la coutume à chaque cycle électoral en Algérie.
Cependant, les manœuvres qui l’accompagnent n’attirent actuellement guère l’attention de l’opinion publique nationale. Au contraire, elles se concentrent principalement sur les représentants des missions diplomatiques présentes en Algérie. Comme chacun sait, les généraux ne se préoccupent guère des citoyens ordinaires, mais ils prêtent une oreille attentive aux diplomates étrangers, car ces derniers sont les seuls capables de susciter leur intérêt.
La bande au pouvoir est habituée à ce que les citoyens obéissent docilement à leurs ordres, et le bétail se soumet à leurs jugements. Ceux qui ont sacrifié un quart de million de citoyens ne trouveront aucune opposition de la part de la génération actuelle, plongée dans les stupéfiants et les substances hallucinogènes dont les généraux ont inondé l’Algérie. Quant à ce qui reste de la jeunesse d’aujourd’hui, elle ne peut même pas distinguer entre le masculin et le féminin. Ils ont choisi de rejoindre la société des déviants, et ceux-là ne suscitent ni crainte ni inquiétude. Laissons-les semer la corruption en Algérie, ils ne se tourneront jamais un jour vers le palais d’El Mouradia ou vers le Parlement.
C’est pourquoi les manipulateurs du régime militaire se préparent activement à cette étape cruciale en organisant des rencontres anticipées avec les représentants des missions diplomatiques, ambassadeurs et consuls, afin de les préparer aux résultats déjà planifiés des élections algériennes. Ils cherchent à promouvoir Tebboune comme le président réformateur de l’Algérie, assurant que sa persistance au pouvoir garantira stabilité et protection de leurs gains et intérêts dans les méandres du pouvoir algérien.