Nouvelle Algérie : Que les écoles s’effondrent sur la tête des élèves et que l’image du chien Tebboune ne tombe pas à terre

Dans la ville historique de Constantine, en Algérie, l’école El Messaoudi, fondée lors de la saison 1959-1960 avant l’indépendance du pays, est actuellement plongée dans un état de délabrement alarmant. Les infrastructures de l’école, datant de l’époque coloniale française, n’ont pratiquement pas été rénovées depuis leur création, laissant les salles de classe, les murs, et les plafonds dans un état de dégradation avancé.
Les élèves, les enseignants et le personnel administratif de l’école El Messaoudi sont confrontés à des conditions d’apprentissage et de travail extrêmement précaires. Les chaises et les pupitres, utilisés depuis des décennies, menacent de s’effondrer à tout moment, représentant un danger potentiel pour la sécurité des élèves. Les murs fissurés et les plafonds délabrés ajoutent à l’atmosphère d’insécurité et de négligence qui règne dans l’école.
La situation de l’hygiène et de la propreté à l’école El Messaoudi est également préoccupante. Faute de moyens financiers adéquats, les enseignants se voient contraints de collecter des fonds pour rémunérer une femme de ménage handicapée chargée du nettoyage des locaux. Cette responsabilité incombe normalement à la municipalité, mais le manque de ressources financières se répercute directement sur la qualité de l’environnement de l’école.
Malgré les multiples plaintes des parents d’élèves et les visites d’inspection des autorités locales, dont l’ancien wali Ahmed Abdelhafid Saci, aucune mesure significative n’a été prise pour remédier à la situation désastreuse de l’école El Messaoudi. Les promesses de rénovation et d’amélioration restent lettre morte, laissant les élèves et le personnel éducatif abandonnés à leur sort dans des conditions dangereuses et insalubres.
Dans cette atmosphère de désespoir et de frustration, l’image d’un portrait de Tebboune, actuel président de l’Algérie, symbolise l’attente d’un changement positif et la nécessité d’une action urgente pour garantir un environnement éducatif sûr et propice à l’apprentissage pour les jeunes générations algériennes.