Tout le monde en Algérie, et même au-delà, qu’ils se prétendent experts politiques ou activistes opposants exilés, est désormais au courant des nouvelles habitudes festives du président Tebboune. Ce dernier semble avoir développé une affection particulière pour les libations, si bien qu’il ne peut plus prononcer un discours sans tituber et qu’il prend plaisir à faire le pitre en direct à la télévision, visiblement sous l’emprise de l’alcool, débitant des absurdités qui défient l’entendement même d’un enfant apprenant à parler.
Récemment, le spectacle a atteint des sommets comiques lorsque notre président légèrement éméché s’est offert une performance télévisée mémorable, dans un état d’ivresse manifeste, balançant des inepties à tout-va. Dans un accès de délire, il a osé prétendre que le dinar algérien valait 140 dollars, insinuant même que notre modeste monnaie valait plus que le yen japonais ou l’euro européen. Il n’y a rien d’étonnant à ce qu’il s’adonne à une petite bibine en direct devant les caméras et devant un peuple déjà bien éprouvé. Ce président, que certains osent qualifier d’élu et que Dieu nous a infligé en guise de punition divine, mais le comble de l’absurde et de l’indécence, c’est qu’il se permette de lever le coude en plein mois sacré de Ramadan, sans la moindre gêne, ni le moindre respect pour la sacralité du moment.
Dans le registre des fantaisies les plus cocasses, lors d’une de ses interviews farfelues, notre joyeux lurons’est mis en tête de propulser l’Algérie vers un développement économique et industriel spectaculaire de 70 % au cours des deux prochaines années, atteignant ainsi un bénéfice net de 400 milliards de dollars pour l’économie nationale et son industrie. Un chiffre qui dépasse de loin les capacités des l’Amérique, de l’Europe, et même de États-Unis et du Japon réunis. Alors que la Chine, avec son taux de croissance économique record, n’a jamais réussi à franchir la barre des 15 %, imaginez la différence entre le dragon chinois et le chacal algérien. Dans une tirade digne des plus grands comiques, Tebboune, tout excité et bravache, a même annoncé au peuple avec un enthousiasme délirant : « Réjouissez-vous, mes chers compatriotes, car aujourd’hui nous avons réalisé l’exploit de fabriquer une simple table d’écolier 100 % made in Algeria depuis que nous avons largué les amarres avec maman France. »
Oui, notre joyeux bambin, qui vante un taux de croissance économique de 70 %, se targue de révolutionner l’économie, tout en célébrant la production d’une vulgaire table par des petites mains algériennes, une industrie basique qui remonte à l’aube de l’humanité. Celui qui prétend rivaliser avec les grandes puissances dans la course à l’espace se lamente et gémit parce que nous sommes toujours obligés d’importer la moindre goutte de lait et que nous souffrons toujours d’une grave pénurie de cette denrée vitale. Quand votre leader se laisse aller à la boisson en plein Ramadan, attendez-vous au pire.