Au pays de Mickey, le débat se poursuit entre l’armée et la présidence, portant essentiellement sur la question du renouvellement du mandat du chien des généraux actuel, Abdelmadjid Tebboune. La décision n’a pas encore été prise, ce qui laisse entrevoir des odeurs d’assassinats politiques après la tentative d’assassinat du chef d’état-major algérien et de la tentative de meurtre de l’épouse tunisienne du président algérien.
Les généraux sanguinaires n’ont pas encore décidé de soutenir pleinement un second mandat pour leur chien actuel, Abdelmadjid Tebboune, tandis que ce dernier a déjà commencé une campagne électorale discrète de manière non officielle. L’armée estime qu’il n’est pas sage de déclarer trop tôt son soutien à un nouveau mandat pour Tebboune, de peur de tomber dans un piège. Par conséquent, les règles du jeu de 2019 seront appliquées en 2024, et les décideurs choisiront un candidat accepté par de faibles groupes d’électeurs sans hésitation. Ainsi, l’étape décisive n’est pas l’élection par le peuple déjà acquis, mais le choix du candidat qui sera élu sans difficulté par un suffrage universel contrôlé par les services de sécurité. Le nombre de décideurs est au maximum une demi-douzaine, dirigés par le chef d’état-major, le général Saïd Chengriha, les commandants des principales régions militaires de l’ouest, le commandant des forces terrestres, le plus nombreux, et le commandant de la gendarmerie nationale, qui encadre tout le pays.
Le bilan de la présidence ratée de Tebboune n’enthousiasme en rien les « grands électeurs » militaires. Sur le front diplomatique, qui est un domaine important pour eux, Tebboune a perdu le soutien de l’Espagne dans le conflit du Sahara occidental, coupé les relations diplomatiques avec le Maroc, et sa stagnation avec le Mali et le Niger a permis aux militants de se rapprocher de ses frontières sud. De plus, il entretient des relations tumultueuses avec Paris, dominées par un caractère personnel avec Emmanuel Macron plutôt que des relations bilatérales entre l’Algérie et la France. Ainsi, la guerre de la présidence a commencé avec cet été brûlant.