Dans un nouveau scandale retentissant, le procès d’un accusé impliqué dans des affaires de « sorcellerie », de prostitution et de corruption a suscité l’indignation publique dans le pays ces dernières heures. Le procès du sorcier débauché s’est tenu cette semaine au tribunal de Dar El Beïda, à l’est de la capitale, et la sentence prononcée a été de sept ans de prison ferme, la peine maximale. Les enquêtes ont révélé des détails choquants sur l’accusé, impliqué à la fois dans la sorcellerie et la prostitution. Il a été établi qu’il avait pris 7 000 photos « à l’insu » de femmes nues dans des positions sexuelles répugnantes, soit chez lui, soit dans des hôtels publics, ou encore dans d’autres lieux étranges, afin de les utiliser comme « talismans » dans les pratiques de sorcellerie qu’il effectuait pour que ces femmes puissent attirer des partenaires étrangers et rapporter des devises au pays par le biais de la prostitution de luxe, où il agissait en tant qu’intermédiaire entre les femmes et les clients étrangers.
Lors de la perquisition menée par les autorités dans la maison de l’accusé, ainsi que dans le dépôt attenant à la maison, 7 000 photos ont été trouvées sur son ordinateur, représentant des mineures, des jeunes femmes, et des femmes de divers âges et milieux sociaux. Parmi elles, des mineures, des célibataires, des mariées et des divorcées, toutes photographiées nues, comme au jour de leur naissance.
La plupart des photos avaient été prises sur des lits de plaisir illicites, dans des salles de bain, des forêts, des plages et même des villages reculés. Ces 7 000 femmes algériennes, chacune ayant un dossier contenant des photos sexuelles explicites, étaient envoyées à des clients dans les pays du Golfe, en Europe, et même à des travailleurs chinois en Algérie.
Parmi ces femmes, certaines sont parvenues à faire carrière dans la prostitution au Golfe, en Europe, et même en Amérique latine, ainsi que dans les profondeurs de l’Afrique, notamment en Afrique du Sud. Il a été révélé que le sorcier débauché avait formé un réseau de prostitution international, utilisant plusieurs canaux de communication, où sont également impliqués des hommes de l’État et des intermédiaires spécialisés, qui tirent des millions de dollars de ce trafic de « chair blanche ». Ainsi, la prostituée algérienne a réussi à s’établir sur les cinq continents, avec l’obtention facilitée des documents nécessaires pour pénétrer ces marchés, tout cela avec la bénédiction des généraux de la honte et du déshonneur.