L’Algérie, notre pays sinistré, connaît une situation de bouillonnement populaire sans précédent, avec des protestations grandissantes contre la faim, la pauvreté et l’ignorance omniprésente dans toutes les wilayas de la République, tandis qu’un entêtement flagrant du gouvernement persiste dans l’ignorance des revendications du peuple démuni. Dans ce même contexte, les voix des citoyens accablés se sont élevées pour réclamer la réorganisation des élections présidentielles, jugées frauduleuses et mettant en doute la victoire de Tebboune, ce qui a irrité le gouvernement militaire face au réveil d’une partie du peuple silencieux réclamant ses droits. Un consensus s’est formé au sein des composantes du gouvernement militaire, considérant que l’insurrection populaire est imminente et préoccupante, et se disant prêt à réprimer sévèrement toute personne osant défier le clan des généraux.
Un des citoyens protestant contre la situation déplorable du pays, dont nous préférons garder l’anonymat pour des raisons de sécurité, a publié un message sur les réseaux sociaux indiquant que le gouvernement militaire avance à grands pas pour étouffer les manifestations populaires dès leur apparition, arrêter les cadres et les organisateurs de ces protestations, et contrôler les plateformes sociales soulevant le sujet de l’insurrection et des manifestations, pour les accuser de servir une mission d’incitation financée par un pays hostile à l’Algérie. Il a précisé qu’hier, le gouvernement affûte ses armes pour contrer les rapports internationaux critiquant la politique des généraux dans le pays en les accusant de servir des agendas douteux, et qu’aujourd’hui, il n’hésite pas à répéter le même discours à l’encontre des citoyens protestataires, les accusant de trahison, de collaboration avec un pays hostile, et allant jusqu’à les priver de leur nationalité et de leur citoyenneté sans aucune retenue ni contrôle.