Plusieurs parties politiques ont vivement salué le discours du chef d’état-major de l’armée populaire nationale, Ahmed Gaid Saleh, et ont estimé que ce discours présentait des aspects très clairs et importants dans la poursuite de trouver une sortie de la crise actuelle du pays
Par ailleurs, le Front des forces socialistes (FFS) a rejeté le dialogue recommandé par le vice-ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaid Saleh, chef d’état-major de l’Armée populaire nationale.
En fait le parti a annoncé son refus de ce dialogue. Dans un communiqué rendu public, le FFS affirme que l’objectif principal de ce dialogue est d’atteindre rapidement les élections présidentielles sans transition politique réelle en imposant un comité subordonné chargé d’organiser ces élections.
Le parti a ajouté qu’il rejette ce dialogue puisqu’il ne fait qu’à maintenir le système actuel, et les participants sont simplement invités à soutenir la feuille de route adoptée par le régime en place.
Dans un contexte différent, l’ensemble des partis politiques (le PT, FFS, JIL Jadid, PLJ, UCP, PST, RCD, PNSD, MDS et PLD) sont soumis d’accord d’appeler à la libération « immédiate et sans conditions» de Louisa Hanoune qui a été placé en détention provisoire depuis le 9 mai 2019.
« Nous, responsables des partis politiques nous nous adressons aux tenants du pouvoir pour exiger la libération immédiate et sans condition de Louisa Hanoune. Ne pas prendre une telle mesure inaugurerait mal des développements à venir en Algérie » en ajoutant« Nous rejetons toute solution de force. Nous exigeons le respect des libertés démocratiques et donc la libération de Louisa Hanoune », déclarant les partis politiques.