Le conseil constitutionnel a annoncé ce Dimanche 2 juin l’impossibilité de tenir l’élection présidentielle à la date du 4 juillet prochain et a prononcé le rejet des deux dossiers de candidature dans un communiqué, précisant qu’il revient désormais au Chef de l’Etat de convoquer de nouveau le corps électoral, pour organiser le scrutin
Le Conseil constitutionnel, réuni samedi, à l’effet de délibérer sur les dossiers de candidatures pour l’élection du Président de la République prévu le 4 juillet 2019, « s’est prononcé par le rejet des deux dossiers de candidature déposés auprès de lui, en vertu de deux décisions individuelles n 18/D.CC/19 et n 19/D.CC/19 datées du 1er juin 2019 », selon un communiqué officiel du Conseil constitutionnel
L’institution a déclaré « l’impossibilité » de tenir cette élection et la réorganisation de celle-ci de nouveau , Considérant que « dès lors que la Constitution prévoit que la mission essentielle dévolue à celui investi de la charge de Chef de l’Etat est d’organiser l’élection du Président de la République, il y a lieu de réunir les conditions adéquates pour l’organisation de cette élection dans la transparence et la neutralité en vue de préserver les institutions constitutionnelles qui concourent à la réalisation des aspirations du peuple souverain », ainsi qu’il il revient au Chef de l’Etat de convoquer de nouveau le corps électoral et de parachever le processus électoral jusqu’à l’élection du Président de la République et la prestation du serment constitutionnel », indique la même source.
Dans le même contexte, Des experts en droit constitutionnel ont signalé à l’APS que dans le cas de l’impossibilité d’organiser l’élection présidentielle à la date du 4 juillet, en l’absence de candidats, la Constitution permet au chef de l’Etat de convoquer, de nouveau, le corps électoral et de fixer une nouvelle date à l’élection présidentielle », en appelant à trouver d’autres solutions inspirées de la Constitution et à prendre des « mesures politiques supplémentaires » pour dépasser cette phase et à engager des consultations pour mettre en œuvre les articles 7 et 8 de la Loi fondamentale, « fondées sur la volonté et souveraineté populaires ».