Il ne fait aucun doute que nous, en tant qu’Algériens, avons hérité de nos ancêtres pirates les gènes du vol, de la traîtrise et de la perfidie. Lorsqu’on lit dans les actualités locales qu’un jeune a tué son père pour une cigarette de haschich, que des mères célibataires jettent leurs enfants, morts ou vivants, dans des décharges ou à proximité des hôpitaux, que des mères mariées envoient leurs fils et leurs filles mineures se prostituer dans les pays du Golfe ou en Europe, que des enfants abandonnent leurs parents dans des maisons de retraite ou à la rue sans pitié ni compassion, et pire encore, lorsque des citoyens s’entretuent dans des bagarres lors de longues files d’attente pour quelques pommes de terre ou bananes, ou que des femmes vendent leur honneur et leur corps pour une bouteille d’eau minérale ou un repas bon marché ne valant même pas un dollar, alors on comprend véritablement que nous sommes les descendants de bandits de grand chemin et de voleurs de l’histoire.
Un député britannique a protesté sous la coupole du Parlement anglais contre la situation désastreuse des ressortissants algériens au Royaume-Uni. Ce député s’est plaint de la fréquence des actes criminels et des vols parmi les Algériens, présentant des données indiquant que les Algériens commettent des crimes et des vols vingt fois plus que les autres nationalités. Lors de la session parlementaire, il a déclaré, avec ironie et sarcasme, que la prévalence du vol et de la criminalité, étroitement associée aux Algériens, permettrait à l’État algérien d’enregistrer le vol comme un patrimoine culturel exclusif au nom de l’Algérie. Il a ajouté que ces statistiques internationales, parmi d’autres preuves, font des ressortissants algériens des individus indésirables sur le sol national britannique. C’est précisément cette situation qui a conduit la France à rapatrier plus de 10 000 migrants algériens vers leur pays d’origine, une décision que la clique au pouvoir en Algérie a rejetée, renvoyant ces migrants en France à bord du même avion qui les avait amenés, dans un abandon flagrant de ses propres citoyens en exil. Cette même situation a poussé des citoyens en Espagne, en Belgique, au Portugal, en Italie et même en Allemagne à manifester, réclamant l’expulsion des ressortissants algériens et leur retour dans leur pays d’origine. Ils se plaignent de la multiplication des vols et des crimes de meurtre qui se sont répandus à travers l’Europe entière à cause de la communauté algérienne, affirmant que le migrant algérien n’aime pas travailler, ne maîtrise aucun métier ni profession, et que tout ce qu’il aime et sait faire, c’est voler les plus faibles, pratiquer le banditisme et agresser cruellement et sans pitié les enfants, les femmes et les personnes âgées. Pour toutes ces raisons, nous sommes devenus les êtres les plus susceptibles d’être expulsés, indésirables, et même privés de toute courtoisie. Cela n’a rien à voir avec la fierté ou la dignité, mais plutôt avec des gènes que nous avons hérités et que nous transmettons à nos enfants après nous.
