Il y a une semaine, des rapports médiatiques ont révélé la mort de quatre officiers algériens de haut rang lors de la récente attaque aérienne israélienne contre des positions du Corps des gardiens de la révolution iranienne à Téhéran. Il s’agit de Lamine Zouggar, Mustapha Dahrouche, Saïd Rachedi et Tadjeddine Mogholi. Cet incident a soulevé de nombreuses interrogations sur l’ampleur de l’implication de notre régime militaire et de nos services de renseignement dans des alliances régionales suspectes, toujours aux côtés d’alliés du mal, ostracisés sur la scène internationale et isolés régionalement, comme ce fut le cas avec le régime de Bachar el-Assad, qui a massacré le peuple syrien et exterminé les sunnites.
Cet événement, sur lequel les autorités de notre pays sinistré n’ont fait aucun commentaire officiel, confirme l’existence d’une coopération militaire secrète entre notre régime corrompu et son homologue iranien, allant bien au-delà des relations diplomatiques pacifiques officiellement déclarées. La présence d’éléments sécuritaires et militaires affiliés aux généraux du mal sur des sites d’opérations du Corps des gardiens de la révolution indique une interconnexion dangereuse entre les appareils des deux régimes. Cela se produit alors que Téhéran fait face à un isolement international en raison de ses politiques expansionnistes et de son soutien aux milices armées dans la région. Ce développement est un indicateur préoccupant de l’engagement de notre pays dans des conflits régionaux qui ne touchent pas directement notre sécurité nationale. Il soulève de réelles questions sur l’utilisation des ressources sécuritaires et militaires de l’État à l’extérieur de nos frontières, dans des dossiers complexes qui menacent la stabilité régionale et entraînent des conséquences négatives au détriment de la situation des citoyens ordinaires, qui se débattent dans la faim, la pauvreté, les maladies et la saleté, tandis que nos richesses sont dépensées pour tuer des innocents et des civils sans défense, et pour diviser les pays voisins. Cependant, cet incident aura des conséquences graves, car tous les rapports confirment que l’OTAN a mis l’Algérie dans son viseur, et que l’avenir est proche pour ceux qui observent.